Etymologie (presque) parfaite 4

 Je viens de tomber sur le mot "quincailler" : en voici deux définitions pratiquement exactes...😉

QUINCAILLER : 

- définition 1 : cinquantenaire particulièrement frileux. Ex. : "Waouh, comme ça caille ! Le jour de mes cinquante ans, en plus !"

-définition 2 : cinquantenaire particulièrement féru de fromage blanc. Ex. : "Hmmmm, comme c'est bon, un fromage blanc au lait caillé, le jour de mon anniversaire, en plus !"

Petite question du jour : pourquoi les végans évitent-ils le rayon des sauces dans les supermarchés ?

Réponse : parce que les sauces y sont...😂

Joyeuses fêtes à tous ! 🎄🎈

féminin trompeur...

 Plutôt qu'une énième pique destinée à nos tendres compagnes, il faut voir dans ce post l'amusement constant que me procure notre langue (je parle du langage, oui, oui...). La plupart du temps, rajouter un "e" à un mot permet d'en obtenir le féminin : comme toujours en français, il y a des exceptions.

Exemple : "la lézarde" n'est pas la compagne du "lézard" (même si elle est fêlée, oui !), pas plus que la "cocarde" n'est la version féminine de l'oeil au beurre noir ou "coquard". De même, "la bombarde" n'est pas la femme d'Alain Bombard. Comme quoi...

Et, pour finir sur une note surréaliste, signalons que "Musique allemande" n'est pas non plus le féminin de "musicalement"... 😆

Remarque de Noël

 En cette période marquée par la recrudescence des conifères bellement burnés en milieu domestique (des sapins avec de belles boules dans le salon, quoi), je me suis fait cette étonnante réflexion : n'est-il pas étrange de constater qu'un peintre, ça peint, alors même qu'un sapin, ça ne peint pas ?

 😆

Des noms... non adaptés ?

 Il est des mots qui semblent avoir été choisis par pure dérision... 

Un exemple qui parle à tous ? Les "urgences". 

N'est-il pas savoureux que ce terme s'applique à l'endroit où l'on attend le plus ? Dans le même ordre d'idée, désigner ceux qui attendent par le mot "patients" relève d'une belle ironie, dans la mesure où ils cessent assez vite de l'être... 

Et que dire des "ressources humaines", dont l'humanité est tout de même assez loin d'être la qualité principale ?

Pure dérision, vous dis-je... 😆

Black Friday...

 J'ai appris hier en écoutant la radio (et oui, encore !) que nous allions entamer deux semaines de "Black Friday"... donc, c'est vendredi tous les jours, pendant 15 jours ?!!  

Décidément, l'humain m'étonnera toujours...

Rien à ajouter :)

 

A little country of 2022 !

 Hé oui, nous y sommes : ce week-end, à Charnay-lès-Mâcon,  nouvelle parenthèse de rêve autour du fantastique, des années 80, des séries télé, avec mon ami Laurent Tachon et son équipe ! Un moment à ne pas rater : j'espère vous y voir, d'autant que, pour une fois, j'ai sacrifié à la magie de l'endroit et laissé le démon du Cosplay m'envahir... sobrement, mais tout de même :) 

Décidément, plus personne ne comprend la langue....

 Hier, je regardais un dessin animé avec mon fiston. Il y était question d'un faux aventurier qui tournait des scènes fictives pour faire croire à des aventures. L'un des personnages s'écrie alors : "Il fait des fausses mises en scène !"... 

Euh, mais non, justement : ce sont des mises en scène, tout court ! Une mise en scène, c'est artificiel, déjà, alors une fausse mise en scène, c'est exactement l'inverse de ce que le personnage était censé exprimer !

C'est comme de dire "une fausse contrefaçon", quoi, si cette image vous parle.

Radios libres, oui, mais à quel prix ?

Il y a quelques jours, j'ai appris l'existence du rappeur Coolio lors de l'annonce de son décès. Ce qui n'a rien de drôle en soi, je vous l'accorde (en soie non plus, d'ailleurs, mais c'est tout de suite plus doux). Non, en revanche, le commentaire de l'un des chroniqueurs de Rire et Chansons (radio que j'adore, soit dit en passant) m'a fait du profit. Il évoquait en effet le seul véritable tube de cet artiste, Gangsta's paradise (concept qui doit s'apparenter à des tableaux de Jérôme Bosch, je présume, avec plus de bikinis peut-être ?) ce qui l'a amené à déclarer que cette chanson avait eu (je cite) : "Un succès planétaire en France" ! 😆 

Petit problème d'échelle sur ce coup-là... Remarquez, depuis que j'ai entendu un gars dire que, dans sa discipline (j'ai oublié ce qu'il faisait), il était (et là aussi je cite) "champion du monde de France", tout paraît possible...

Biennale "entre Guimet" ?

 En ce moment à Lyon se déroule la biennale d'Art contemporain... Les surprises n'y manquent pas, y compris dans les textes de présentation. L'ancien muséum d'histoire naturelle (dit "musée Guimet") a été investi pour l'occasion par les assemblages hétéroclites des artistes exposés.

Voici un extrait du texte officiel : "Le musée Guimet a été fondé par Émile Guimet - industriel, chimiste, philanthrope et expert amateur de l'histoire des religions"

Expert amateur ?!!!!

Voilà encore un exemple du fait que le sens des mots se perd sans cesse un peu plus. Car ces deux notions s'excluent strictement !!! Comme un alcoolique abstinent, ou un solitaire sociable : c'est incompatible ! Vous me direz peut-être : mais comment faire passer l'idée que Mr Guimet s'y connaissait bien sans être un spécialiste ? 

Facile. L'expression correcte est : "un amateur éclairé".

Voilà.

Questions du jour...

Je me demande...

Peut-on boire du vin à Trente ?

Que se passe-t-il quand on est 6 à Sète ?

Les règles de Troyes sont-elles graduées de 1 à 100 ?

Voilà...

 Le samedi 19 novembre, j'aurai le plaisir de prendre part à la 3ème édition du salon du livre de Bâgé-Dommartin : j'espère avoir le plaisir de vous y voir. Merci d'avoir la gentillesse de faire circuler cette affiche     

 

Facéties...

 A votre avis, quel est le point commun entre un roi déchu, Spider-man et un type nommé Tom qui a aussi été roi ?

Hé bien on peut les désigner par la même phrase (en phonétique) : "cet homme a régné", "cet homme-araignée", "ce Tom a régné". Et si on en ajoute 6 au premier, on peut encore dire "7 hommes à régner"...

Pour finir en beauté, on pourrait conclure par : "Tu sais Tom, l'art est niais..."

Moi je dis ça, je dis rien. 😆

La critique est aisée, mais l'art est difficile...

 Cette phrase célèbre pour en introduire deux autres, sur le même thème.

J'avais lu la phrase suivante au lycée : "La critique est le talent de ceux qui n'en ont aucun."

Je l'avais trouvée très juste. Dans ma mémoire, il me semblait qu'elle était de Beaumarchais. Cherchant à le vérifier (sans y être parvenu...), je suis tombé sur sa cousine, encore plus élégamment tournée, je trouve : 

"La critique est un impôt que l'envie perçoit sur le mérite..."

Magnifique, non ? Elle est attribuée au comte Charles-Eugène de Lévis-Charlus, militaire de carrière, lieutenant général des armées du roi en 1707, dont je n'avais jusqu'alors jamais entendu parler...

Voyageurs temporels 2

 Pour certains, la vidéo ci-dessous est la preuve formelle du voyage dans le temps : une jeune femme a été filmée en 1938 en train de parler dans ce qui ressemble indéniablement à un téléphone portable. Pour d'autres (notamment un homme se disant le petit-fils de cette dame, qu'il dit s'être nommée Gertrude Jones), elle aurait fait partie des 6 personnes test pour un prototype de téléphone portable, qui n'aurait finalement pas été développé.

J'avoue que je ne saurais dire laquelle des deux versions me parait la plus invraisemblable... 😂

A vous de voir : la vidéo

 

Voyageurs temporels ?

 Il existe plusieurs documents troublants, dont l'authenticité a été prouvée, que les tenants de la théorie du voyage temporel brandissent triomphalement. Ci-dessous se trouve un cliché de 1941, pris à l'occasion de la cérémonie de réouverture du pont South Fork en Colombie-Britannique. Vous ne remarquez rien ? L'espèce de hipster à lunettes de Matrix, habillé en sweat-shirt avec logo imprimé et coiffé "années 2000", au centre et à droite, avec un appareil photo de taille réduite ? Le décalage offert avec ses voisins et les canons de la mode des années 40 soulève en effet quelques questions...

Si ce sujet vous intéresse, je vous mettrai un lien vers une vidéo assez troublante, elle-aussi...

Feux d'artifice pour les nuls...

 A l'occasion de la Fête Nationale, je me trouvais au Puy en Velay et ai eu l'occasion d'assister à une scène curieuse. Deux femmes se trouvaient près de moi : bien que la première ne fût point non voyante, la seconde se sentait tenue d'expliquer à son amie tout ce qu'elle voyait.

"Oh, tu as vu ? Les fusées se séparent en deux au bout !"

Et bien oui, elle avait vu. Comme nous tous, en fait. Curieux réflexe que de commenter (sans valeur ajoutée aucune ni la moindre once de compétence) un spectacle visuel. C'est comme d'être devant la Joconde et de dire "Tu as vu ? C'est la Joconde."

Mais le top vint lorsqu'une fusée dorée explosa en ogives orangées.

"Oh, on dirait un oasis !", s'exclama celle qui commentait tout. 

"Alors non, Madame...", eus-je envie de lui lancer, "...dans le meilleur des cas et avec pas mal d'imagination, on dirait un palmier. Lequel, éventuellement, pourrait évoquer l'idée d'UNE oasis. Car Un oasis, c'est un soda dans une canette de métal."...

Une belle rencontre....

 Lors des journées de l'archéologie à Mâcon le week-end dernier (un bel évènement, très bien organisé, en dépit de la chaleur torride du samedi et des vents violents du dimanche), j'ai eu le plaisir de voir venir à moi un Monsieur qui avait acquis "Une ombre plus noire que la nuit" (le premier volume de ma saga de Soren Dajymo", prix du meilleur roman 2012 de la Vague des Livres en Beaujolais) lors de la fête médiévale de Saint-Oyen l'année précédente (organisée par mon ami Vincent Urbain, qui tient la boutique "L'oeil du dragon" à Mâcon). Ayant fort apprécié cette lecture, sa femme et sa fille lui avaient fait cadeau des volumes 3 et 4, pensant qu'il avait déjà le 2, ce qui n'était pas le cas. Venu réparer cet état de fait et voyant le 5 et le 6 sur la table, il est reparti avec les 3...

Pour un auteur, il est très réconfortant (comme je l'ai dit sur le coup), de "recevoir quelqu'un qui vous a déjà lu mais qui revient quand même" 😆 surtout lorsque cette personne vous accorde sa confiance et plonge les yeux fermés dans votre univers... un grand merci, donc, cher lecteur...

Humour de banque...

Oui, la banque a de l'humour... si, si. 

Oh, elle peut, ceci dit, étant donné qu'elle gagne toujours, comme dit l'expression consacrée. Mais il ne s'agit pas de ça, dans ce cas précis. Mardi dernier, j'envoie un mail à ma banque. Le lendemain, je reçois un mail de réponse, dont le texte, ne manque pas d'intérêt : "Vous avez reçu un mail dans votre messagerie client". 

Déjà à ce stade, je tique : pourquoi ne pas me l'envoyer directement ?

Mais bon, je joue le jeu et me connecte à leur messagerie. Et là, je trouve cette phrase hallucinante : "Nous vous informons que nous avons bien reçu votre message."

Une mise en abîme...

On nage en pleine 4ème dimension, là ! Non parce que, dans la mesure où ils m'ont répondu, je m'en doutais déjà un peu qu'ils avaient reçu mon message ! Qui plus est, pourquoi ne m'avoir pas tout simplement envoyé cette phrase dans le premier mail ?!

Mystère... humour de banque, sans doute...

Rencontre insolite...

 Voici le récit étrange et déconcertant de la rencontre d'une vieille dame à la supérette près de chez-moi, hier après-midi. Elle m'aborda sous un prétexte quelconque puis me toisa avec attention avant de me demander : "Vous êtes de quelle nationalité ?" 

Je clignai des yeux : "Pardon ?"

"Vous n'êtes pas Français, n'est-ce pas ?", insista-t-elle.

J'ouvris de grands yeux surpris : "Et pourquoi je ne le serais pas ?"

 

Elle me regarda encore : "Vous faites... musulman !"

 

"Musulman ?!", répétai-je, interloqué, résistant à grand peine à l'envie de lui hurler que musulman est une religion, et non une origine ethnique. Accédant malgré elle au sens de sa phrase, je m'étonnai intérieurement que, avec mes yeux bleus et ma peau d'Anglais, elle ait pu me confondre avec un Arabe et enchaînai : "Alors non, pas du tout : ma famille vient de la région Lilloise. Et mon grand-père maternel était Catalan.", crus-je bon d'ajouter par souci d'exhaustivité.

 

Elle s'exclama d'un air triomphant : "Je le savais bien : je ne me trompe jamais". Et, en dépit de toutes ces confusions dans son absence de raisonnement, elle déclara, en guise d'explication : "C'est que je suis une ancienne enseignante, voyez-vous."...

 

Donc pour cette dame, confondre une religion avec un peuple et un Catalan avec un Arabe, c'est avoir eu raison sur toute la ligne ?! 

 

Fascinant !

Les journées nationales de l'archéologie...

 Les 18 et 19 juin, Mâcon vibrera au rythme des vikings et des carolingiens, selon des expressions diverses. J'aurai l'honneur d'y prendre part, notamment pour présenter "Démons et magie en Mâconnais" (qui traite de 3 affaires de sorcellerie/possession démoniaques survenues à Mâcon), "En lisière du mal" (une enquête historico-archéologique dans les rues de Mâcon) et "Angles morts : témoignages inédits sur des faits inexpliqués" (dont certains se sont déroulés dans cette ville ou à proximité). Mais j'aurai un peu de toutes mes productions dans mes fontes, juste au cas où :) et notamment la saga de Soren Dajymo, laquelle, à défaut de traiter des carolingiens, concerne tout au moins "un certain Moyen-âge"...

Nuit de la Nouvelle de Saint-Jean-de-Braye

 Cette fois, je peux être moins évasif : ma nouvelle "La voie du cuir" s'est hissée sur le podium de ce concours national (thème "chemins secrets"), sur la troisième marche. C'est la moins prestigieuse des 3, certes, mais sur 200 participants, c'est une gratification fort agréable cependant. Et surtout, quelle soirée ! L'association "Tu connais la nouvelle ?" et la municipalité de Saint-Jean-de-Braye nous ont concocté une soirée merveilleuse, faite de spectacles vivants de haute qualité, lecture et théâtralisation de nouvelles, chants et j'en passe. Merci encore aux organisateurs pour cette magnifique soirée. Je vous mettrai un lien et/ou des photos d'ici peu.

Glissements et nouveautés

 J'ai, dans mon métier d'archiviste, l'occasion de pratiquer le français du XVIème siècle, et c'est un continuel étonnement. D'abord parce qu'il faut parvenir à percer les mystères de la graphie puis de l'orthographe variable et approximative ; ensuite parce que certains mots ont disparu ou changé de sens.

Hier, je suis tombé sur un terme assez singulier : pour réparer les fortifications de Mâcon, les échevins avaient fait appel à des... "gagnedeniers" (écrit "gaigne", ce qui fleure bon l'accent québécois, je trouve). Il s'agissait de gens employés pour leur force physique et dépourvus de tout métier. "Des bras", dirait-on aujourd'hui (ou "des intérimaires", comme m'a suggéré une femme d'esprit !)

J'ai été plus décontenancé par la construction d'une "sentinelle" sur l'une des tours... une fois chassées les images parasitaires de mannequins XXL dressés sur les remparts, j'ai effectué quelques recherches et découvert qu'à cette époque, le terme désignait l'endroit de la surveillance (la guérite, en somme) et non la personne : il y a donc eu glissement sémantique de la fonction au sujet.

C'est un peu la même chose (quoi que dans l'autre sens) avec le mot "arène" : désignant au départ le sable sur lequel s'affrontaient les gladiateurs (le terme existe d'ailleurs toujours en géologie et se conserve en espagnol, par exemple, "sable" se disant "arena"), il en est venu à caractériser le bâtiment érigé autour du sable...

Dans le même ordre d'idées, on ignore souvent que le "malotru", cette personne détestable aux manières grossières, était jadis un "mal astru", c'est à dire un individu né "sous une mauvaise étoile". Une victime de l'astrologie, en fait...

une BONNE nouvelle...

 Il y a quelques jours, je vous annonçais une semi bonne nouvelle... à savoir que l'une de mes nouvelles, justement, faisait partie des 10 finalistes d'un concours... et bien, tel le carrosse de Cendrillon, elle s'est transformée en bonne nouvelle car l'on m'a averti qu'elle faisait désormais partie des trois textes primés :)  Si ! 

Bon, on m'a demandé de ne pas en dire plus pour le moment, afin d'entretenir le suspens, mais l'annonce finale aura lieu dans trois semaines environ. Je vous tiendrai informés, bien sûr !

Just for fun...

 Pensée du jour : il ne faut pas confondre "une infographiste" et une "nympho graphiste"... 

 

Dans le même genre, j'avais beaucoup ri un jour en regardant une série Netflix (pourtant dramatique car traitant de viols) en réalisant la proximité des termes : "The rapist" ("le violeur") et "Therapist" ("thérapeute"). Comme quoi, les espaces, ça compte...

Une semi bonne nouvelle...

 Je dis "semi" car pour l'instant rien n'est fait. 

Voici quelques mois, j'ai participé à un concours de nouvelles, dont le résultat final sera annoncé vers le 15 mai. Et j'ai reçu un message récent pour m'avertir que mon texte faisait partie des 10 écrits ayant retenu l'attention des juges (sur 197 participants). 

Donc roulement de tambour en attendant le verdict... je vous tiendrai au courant en cas de fin heureuse, bien sûr :)

Toujours plus fort...

 Ce qu'il y a de bien avec la connerie, c'est qu'elle est sans limite... on croit avoir touché le fond et puis non, "il y a toujours plus profond que le fond", comme le chantait Mano Solo !

J'ai entendu à la radio une publicité pour un magasin d'ameublement, il me semble, dans laquelle l'un des protagonistes s'écrie : "C'est pas maintenant, c'est tout de suite !" ce qui, une nouvelle fois, trahit une incompréhension totale de notre malheureux idiome.

Non parce que "tout de suite", ça commence maintenant alors, bon, je crois qu'il y a comme un souci dans l'énoncé... "Ce n'est pas plus tard mais maintenant (ou "tout de suite")" eût été bien plus en adéquation avec la logique de notre langue...

quiproquos bibliques...

 Le problème, quand on s'appelle Adam, c'est que tout devient sujet à jeux de mots : 

"Tu me donnes un verre, Adam ?" 

"Tu as une brosse, Adam ?" 

"File-moi un couteau, Adam !"

"C'est toi qui rames, Adam ?"

Bref. Je voulais surtout vous faire part d'une excellente remarque entendue sur "Rires et chansons" : peut-être qu'à l'époque d'Adam et Ève, l'expression "être dur de la feuille" n'avait pas du tout le même sens...

Bonne journée à vous !

le vol MH 370 touche le fond...

 En visionnant un reportage sur la mystérieuse disparition du vol de la Malaysia Airlines, j'ai eu de nouveau les oreilles qui saignent en entendant une journaliste déclarer que, au moins, les recherches avaient permis d'améliorer la connaissance du... "sous-sol sous-marin"...

Si. Je vous jure. 

Hors un "sous-sol", comme son nom l'indique, peut difficilement être sous-marin... alors les plus imaginatifs d'entre-vous pourront objecter que si, en cas de forages, tout ça... oui mais là, non : il s'agissait de parcourir la topographie de l'endroit. Donc, le mot que cette dame cherchait était simplement "fond"... 

Les fonds marins, oui. Mais enfin bon, ça ne vaut pas les "monolithes en bois" dont je vous ai déjà parlé dans un ancien article, entendu dans un reportage sur Stonehenge... 😂

Obiwan kenobi(s)...

 Alors que se profile la sortie d'une nouvelle série Starwars dédiée au célèbre maître Jedi, on trouve déjà sur les sites annonceurs de belles occasions de sourire... ainsi, le texte accompagnant la première bande-annonce nous apprend qu'il n'y aura (je cite) "qu'une seule saison unique". 

C'est un peu le principe d'une saison unique, ceci dit : on imaginerait mal qu'il pût y en avoir plusieurs...

Le plus drôle est que, à la ligne d'en-dessous, le gros titre annonce : "Obiwan : saison 1", ce qui est proprement surréaliste après les déclarations précédentes 😆

France/Ecorche...

 Ce titre énigmatique pour me faire l'écho du superbe France/Ecosse en rugby de cet après-midi. Et surtout de quelques perles radiophoniques, offertes par les commentateurs. Alors oui, garder le direct tout en vivant la passion pendant des heures, ça demande de la concentration et du métier ; oui, ces gens sont très sympathiques et participent grandement à nous faire vibrer durant les parties. Mais bon, voici 3 belles perles. J'ai commencé à tressaillir avec l'évocation d'un "surnombre numérique", lequel est au pléonasme ce que les supporters qui s'étripent dans les stades sont à la connerie : un absolu. 

L'expression "temporaire pour l'instant" qui est venue un peu plus tard était assez fraîche, elle-aussi, suivie d'un "Ils se dépêchent vite" qui est bien venu terminer l'ensemble.

Mais bon, c'était un super match. Merci messieurs.

Alchimie des mots...

 Le langage est un outil formidable, une inlassable pierre philosophale avec laquelle transcender les barrières du temps et de l'esprit... Jouons ensemble : imaginez-vous à Rome, sous Tibère ou Néron.

Sur le point d'entrer dans l'arène, vous hésitez entre la hache et l'épée ? Prenez la hache, dans ce cas, car elle en contient deux...

Invité à des festivités, vous hésitez, pour vous vêtir, entre toge et tunique ? Alors ce sera la seconde, car la toge est unique...

Oui, je suis d'accord : à l'instar d'un lézard décapité, ce message n'a ni queue ni tête... j'espère cependant qu'il vous aura fait sourire 😋

Angles morts : témoignages... la bonne surprise du soir !

 Alors que je faisais une rapide visite sur Amazon, j'ai eu la bonne surprise de voir que mon recueil de faits inexpliqués mais bien réels s'est classé 7ème dans le top 100 "Atlantide, pyramides et grandes énigmes" et 84ème dans "paranormal et parapsychologie" :) Voilà qui fait plaisir ! ça ne durera pas, mais bon... je vous mets le lien, au cas où... intéressés ?

Etymologie (presque) parfaite n°3

 Je viens de me rendre compte que j'avais (lâchement) abandonné cette rubrique. Réparons cette injustice.

TAMBOURIN : 1 ) se dit lorsqu'une tempête fait rage ("Ouh, quel temps bourrin !") ; 2) premier d'une série de bagages qu'on remplit à ras la gueule, avant de passer au suivant (généralement suivi de : "tambourinotre")

CANIF : 1) petit couteau dépliant, à ne pas confondre avec l'anglais "Knife" (qui commence par un "k" suivi de "nife", certes... et qui veut aussi dire "couteau", oui, oui... bon ce n'est peut-être pas si grave de les confondre, finalement) ; 2 ) petit chien de compagnie, surtout lorsque l'on a un souci d'élocution. 

Voilà, voilà :) 

Extrait des "fenêtres ouvertes"

 Ces derniers temps m'est venue l'envie, non d'enfoncer des portes ouvertes, mais d'ouvrir des fenêtres. Par le biais des mots, s'entend. Peut-être sous la forme d'un dictionnaire, je ne sais pas trop encore. Je vous ai choisi un extrait et, assez logiquement, il s'agit du verbe "écrire". Et bonne année, au fait :)

ECRIRE :

Stricto sensu, écrire, c’est tracer des signes qui ont un sens. Et en même temps, c’est tellement plus que cela. Quand j’ai commencé mon chemin d’ « arpenteur de clavier », je disais que j’étais « apprenti écrivain ». Ma belle-mère de l’époque m’avait dit : « Pourquoi apprenti ? Tu écris, tu es écrivain. ». Je lui avais répondu « Alors quand tu fais ta liste de courses, tu as la sensation de faire œuvre d’écrivain ? ». Non, écrire, au sens de produire une œuvre littéraire, cela suppose tout de même quelque chose en plus, un soupçon de valeur ajoutée, un peu de talent si dieu le veut, pas mal de travail dans tous les cas.

Ecrire, c’est saigner de l’encre, c’est laisser sa vie s’écouler sur la neige éclatante de la feuille blanche jusqu’à l’éblouissement, c’est se dénuder l’âme. C’est un dialogue à une voix avec une infinité d’esprits inconnus. En réalité, écrire, c’est jeter une bouteille à la mer, c’est envoyer un message qui, peut-être, sera lu un jour par un parfait étranger. Que verra-t-il ? Que pensera-t-il ? Ce n’est plus du ressort de l’écrivain : une fois lancés, la bouteille et son contenu ne lui appartiennent plus.

Lors de mon tout premier salon littéraire à Pérouges (en 2005), j’avais fait cette expérience vertigineuse du transfert : une dame avait pris mon livre en mains et s’était mise à le lire devant moi. En dehors de l’impression de jugement qui découle de cet examen en direct, j’avais réalisé que mes mots n’étaient plus miens, justement, que les images qu’elle visualisait à partir d’eux n’appartenaient qu’à elle. Nécessairement, elles différaient des miennes : mes mots suscitaient un monde nouveau, inconnu de moi, déclinable à l’infini au gré des individus.

Ecrire, c’est offrir un vaisseau à des esprits en quête d’univers uniques…

Si ce n’est pas de la magie, ça, je ne sais pas ce que c’est ! Vertigineux…