jeudi 30 juin 2011

Bien mieux que moi...

Certes, je pourrais noircir des pages entières à vous dire du bien de mes écrits, mais cela n'aurait jamais la valeur de ce témoignage que je viens de découvrir avec un ravissement non dissimulé. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu'il émane d'un inconnu, c'est à dire de quelqu'un qui n'avait à priori aucune raison d'en faire l'éloge, à part le fait d'avoir apprécié mon livre.
Voyez par vous-même :)  (message du mardi 28 juin)

http://leblogdejosesperet.blogspot.com/

dimanche 26 juin 2011

Puisque ça vous intéresse...

Plusieurs lecteurs m'ont fait part de leur désir d'en savoir plus sur mon histoire. Voici donc ma biographie officielle et autorisée^^
Je suis né sur le territoire de Belfort le jour du débarquement en Normandie, mais en 1972 (le 06 juin, quoi). Je ne garde toutefois aucun souvenir de la ville où Bartholdi sculpta son célèbre lion, puisque mes parents ont déménagé lorsque j'avais six mois, afin de gagner les Vosges. Ce fut donc au coeur des forêts de sapins que j'eus la chance de passer les six premières années de mon existence. Dès cette période, j’ai ressenti un fort engouement pour le passé et plus particulièrement pour le Moyen-Age et les retentissants exploits des chevaliers, ce qui m’amena à décider d’une carrière d’archéologue dès mes vertes années.
Contrairement à beaucoup d’autres adolescents, j’échappai au phénomène de bandes et aux deux-roues : c’est dans les livres que je trouvai l’aventure. Lecteur éclectique, je fréquentai assidûment les écrits de J.R.R. Tolkien, d’Homère, de Victor Hugo. Parallèlement et pendant 17 années, je pratiquai les jeux de rôles, le plus souvent en tant que Maître du Jeu et, donc, créateur d’histoires. A cela, il faut ajouter la pratique de divers arts martiaux ainsi que deux années d’escrime médiévale : comme vous ne manquerez pas de vous en rendre compte à la lecture de mes livres, ces éléments de mon passé influent assez nettement sur mon écriture actuelle.
Fidèle à mon idéal de jeunesse, je suivis à Lyon le cursus d’Histoire de l’Art et Archéologie jusqu’à son terme, pour finalement constater que la réalité de l’archéologie ne correspondait pas à ce que j’espérais, : en fait, chaque pas effectué en direction de la véracité scientifique m'éloignait un peu plus de mes véritables centres d'intérêt. Ajoutez à cela les reproches constants à propos de mon style, jugé "trop littéraire" (j'ai du mal à saisir ce que cela peut bien vouloir dire, mais passons) et vous comprendrez mieux que j'ai décidé de m’engager résolument dans l’écriture.
En 2005 fut publié L’Autre et le Néant, aux éditions de la Société des Ecrivains,  un recueil de nouvelles de Science-Fiction (Philip K. Dick est l’un de mes « Pères fondateurs », si je puis dire, aux côtés de Terry Pratchett et J.R.R. Tolkien).
A partir de 2006, j’ai formé le désir de revenir à mes premières amours (à savoir le médiéval-fantastique) et ai commencé le travail sur la saga de Soren Dajymo, dont Une ombre plus noire que la nuit est le premier volume.
Aujourd’hui, je travaille en Saône et Loire, en tant qu’animateur pédagogique dans un musée, consacrant l'intégralité de mes loisirs à la pousuite de ma saga.

jeudi 23 juin 2011

Il y a du bon en lui...

Bien qu'il m'arrive de peiner à le reconnaitre, il y a parfois du bon dans l'humain... surtout lorsqu'il se montre à la fois généreux ET désintéressé, ce qui n'est pas fréquent. Or, j'ai eu la chance dernièrement d'être à trois reprises confronté à cette situation, aussi voudrais-je adresser un grand merci à quelques personnes. 
Merci à Maxime, pour commencer, qui, outre le fait d'avoir colorisé ma carte (voir les archives du blog), a suffisamment aimé mon livre pour en faire la promo tout autour de lui.
Un grand merci également à David et Mélanie, couple épatant connu via World of Warcraft (jeu en réseau passionnant mais dans lequel les rencontres sont loin d'être toutes enrichissantes...), qui m'ont proposé un relooking totalement gratuit de mon blog (qui devrait avoir lieu bientôt), simplement parce que mon livre leur semblait mériter mieux.
Merci enfin à Michaël, visiteur ô combien sympathique qui, lors d'une séance de dédicaces au Cultura de Givors, a non seulement été l'un des rares à acquérir mon livre ce jour-là, mais, à ma grande surprise, a poussé la générosité spontanée jusqu'à m'offrir deux stylos (et de marque, s'il vous plait !) en déclarant : "un auteur devrait avoir le choix dans ses plumes".
Merci également à vous tous qui, régulièrement, honorez ces pages de vos visites, vous dont le nombre croît chaque mois, pour mon plus grand plaisir !
Oui, décidément, il y a parfois du bon dans l'humain...

lundi 13 juin 2011

Des hommes et des dragons...

La colère d'Ubiquiter se cristallisa en un cône d'obsidienne qui devint la prison des douze Dragons de l'Arcane : au fil des siècles, la "dent aux dragons" (car cette montagne de verre volcanique ressemblait en tous points à une dent tombée de la gueule d'un titan) devint Dendragon, la capitale de Chanderneva. Quelle fut la cause de son ouverture, deux millénaires plus tard ? Nul ne le sait, mais la descendance des Douze premiers nés s'abattit sur le monde, ravageant tout sur son passage. Tout ce qu'Aeviris comptait de guerriers et de magiciens se fondit en une seule alliance et, aux termes de combats terribles et de sacrifices héroïques, l'on parvint à confiner ces monstres sur l'île qui porte aujourd'hui leur nom (à l'exception des Drakes de glace qui s'étaient réfugiés dans les crevasses de la banquise de Liouk).
On raconte que les Douze dorment encore dans des cavernes profondes sous le Croc, attendant qu'un nouveau maître vienne les tirer de leur torpeur...


jeudi 2 juin 2011

Des dragons et des hommes...



"Aeviris" a beau signifier "Terre des hommes", ces derniers doivent néanmoins la partager avec de nombreuses créatures, parmi lesquelles trônent les terribles dragons. La légende raconte qu'ils étaient eux-aussi des hommes, il y a fort longtemps, du moins pour les ancêtres de tous les autres. Les douze dragons de l'Arcane auraient été de très puissants mages, dont la soif de pouvoir les aurait poussé à commettre l'ultime sacrilège : dans le but de comprendre la nature du souffle vital, ces hommes sans scrupules auraient ouvert la poitrine d'un enfant pour en extirper cette énergie brute, encore vierge de toute souillure. Devant tant d'horreur, Ubiquiter lui-même aurait ouvert les cieux et frappé de son glaive de lumière ces monstres, tordant leur enveloppe charnelle afin qu'elle reflête la laideur de leur âme : les dragons étaient nés...

mercredi 1 juin 2011