samedi 12 décembre 2020

Captain America et Spiderman !

 Alors bon, il va falloir me croire sur parole, parce que, vu le contexte, tout le monde était masqué, mais me voici en photo (oui, oui : à gauche !) avec Captain America (Alias Laurent Tachon, ami et cosplayer de talent [pas la ville du même nom, hein, l'autre, le vrai !]) et Spiderman (son fils, Adelfe), lors d'une animation très réussie, au King Jouet de Mâcon, le samedi 12 décembre. 

Bravo à eux ainsi qu'à Angel Sewing, également présente, avec ses robes magnifiques. Ah, que c'est beau un peu de rêve et de fantaisie dans cette frénésie consumériste post-confinement...

Bon, il y avait le Père Noël, aussi, mais c'est plus conventionnel. 


 

mardi 8 décembre 2020

L'enfer du couple...

 Il y a quelques temps, dans un épisode de la série Netflix "Luther" (très bonne, au demeurant), j'ai entendu une phrase sur le drame du couple (ou du mariage, comme on voudra). 

Alors bon, elle sonne mieux en anglais, mais ça donnait à peu près 

ça : 

"Le drame du couple, c'est que les femmes choisissent des hommes en espérant qu'ils changeront, mais ils ne changent pas, et que les hommes choisissent des femmes en espérant qu'elles resteront les mêmes, mais elles changent..."

Alors je ne sais pas pour vous mais, en ce qui me concerne, cette phrase colle à merveille à la réalité, avec la douloureuse justesse d'un sous-pull en nylon fondu à même la peau...

vendredi 4 décembre 2020

La bonne surprise du matin

 La bonne surprise du matin, c'est le classement de "Démons et magie en mâconnais", mon étude sur des cas de sorcellerie/possession démonique à Mâcon au XVIIème siècle, à la 53ème place du classement Amazon, dans la catégorie "Les meilleures ventes en De la Renaissance au XVIIIe siècle" :) 




jeudi 3 décembre 2020

Les miracles de la peinture : suite

 

"La chasse sauvage", de Pierre Nicolas Arbo (Peter Nicolai Arbo (18311892) était un peintre norvégien qui a beaucoup travaillé sur des sujets historiques et des images issues de la mythologie nordique. Ses peintures les plus connues sont Åsgårdsreien (1872) et Valkyrien (1865))

mercredi 11 novembre 2020

Faites entrer l'accusé...

 LES accusés, même, cette fois-ci, ceux qui sont coupables de crime envers la langue française. Ce matin, j'appelle à la barre un animateur de radio libre et un monsieur dans un reportage au journal de 13h.

Par anti-conformisme primaire, commençons par le second. C'était un reportage sur des robots, remplaçant les humains pendant l'épidémie de Covid-19. Le monsieur en question a cru bon de préciser que ses robots étaient "télécommandés à distance"... odieux pléonasme, bien sûr. Car "télécommandés" ne veut pas dire "commandés par la télé" (il est vrai que beaucoup de gens peuvent l'être mais, a priori, pas les robots justement), mais bien "commandés à distance". Comme dans "téléportation" : un "téléporteur" n'est en aucun cas un livreur de télés. Donc le "à distance" final, c'est comme dans l'ancienne pub pour le café Maxwell qualité filtre :  "ce n'est pas la peine d'en rajouteeeeer !".

Pour le premier, l'animateur radio (j'ai oublié laquelle) a employé plusieurs fois la tournure suivante : "Vous découvrez pour la première fois cet artiste.". Alors bon, c'est le principe même de la découverte, cher Monsieur : il est impossible de découvrir pour la seconde fois. Encore que, historiquement, on puisse trouver des exemples contraires. Si. Pour n'en citer qu'un, Christophe Colomb a "découvert" l'Amérique 500 ans après les Vikings... mais bon, en règle générale, on ne découvre qu'une fois. C'est comme cette tournure qu'on entend souvent pour les séries : "les nouveaux épisodes inédits", qui est un aberration totale. Un nouvel épisode est forcément inédit, par définition, sinon en quoi serait-il nouveau ?

Donc, je réclame la peine de mort pour ces deux personnes, par lapidation au Larousse (ou au Robert, au Bescherelle, selon les préférences de chacun).

jeudi 29 octobre 2020

Cherokee... Balboa

 Et oui, alors même que la Saga de Soren Dajymo vient de fermer ses portes, me voilà de nouveau au boulot :) de retour sur les aventures d'Avril et Scot, je vous livre en avant-première ce qui pourrait bien constituer les premières lignes du quatrième volet de leurs enquêtes "plus que très spéciales"...

Il y avait trois règles que Scot s’était promis d’observer : ne plus mélanger les alcools ; ne plus traîner avec des mystiques ; ne plus laisser Avril choisir une destination. Et, par une magie qu’il ne s’expliquait pas, il venait, en moins de 24 heures, d’enfreindre les trois !

Ils étaient assis en terrasse d’un bar, à siroter un cocktail issu d’une hybridation contre-nature d’alcool de noix de coco, de téquila et d’un truc local, à mi-chemin entre le nettoyant moteurs, le détergeant et le gaz moutarde. Et, contre toute attente, en dépit d’une envie de médire située tout en haut de l’échelle de Vénère, force lui était de reconnaître que ce n’était pas mauvais du tout…

Soudain, un homme en chemise à fleurs bariolée vint se planter devant leur table, tel un épouvantail possédé par l’esprit d’un styliste daltonien.

« Pardon de vous déranger… », commença l’individu, assombrissant aussitôt le sourire de Scot, «…mais êtes-vous les célèbres détectives Scot O’Connel et Avril J. Tucker ? ».

« Ouiiii », répondit l’Irlandais avec un beau sourire tout neuf de VRP. Enfin, l’équivalent chez-lui, à savoir une sorte de crispation des muscles autour de la bouche qui donnait la sensation d’un sourire. Ou d’un chien qui montrait les crocs. Car célèbres, ils l’étaient bel et bien, désormais : suite à la pandémie qu’ils étaient parvenus à empêcher dans le Grand Nord (voir « Inuit gravement à la santé »), les autorités sanitaires l’avaient joué réglo en leur attribuant une bonne partie du mérite. Du coup, selon un paradoxe assez amusant, ils avaient enfin pu, comme tous les gens très demandés, se permettre de prendre des vacances.