vendredi 30 décembre 2011

5, 4, 3, 2, 1...

Un grand merci à tous ceux qui me font l'honneur de suivre régulièrement les publications de ce blog (encore 360 ce mois-ci^^) et d'y laisser, parfois, des commentaires élogieux : sachez que j'y puise une énergie, une confiance et une détermination farouche à continuer de noircir du papier puisque, visiblement, vous aimez ça !
Le grand décompte approche, aussi me permets-je de vous souhaiter par avance une excellente année 2012, placée sous le signe des lettres, de l'hédonisme, de l'amour et du fantastique !


Que la force soit avec vous :)


samedi 17 décembre 2011

Un extrait du volume 3 ?

Pour ceux qui n'auraient pas suivi le fil de ce blog, je rappelle qu'il traite de la saga de Soren Dajymo, dont seul le premier volume ("Une ombre plus noire que la nuit") a été publié. J'ai déjà écrit dans ces pages que le second volume existait déjà ("Le rempart de jade") : à présent, je travaille sur le volume trois, dont je dévoile le titre aujourd'hui : ce sera (roulement de tambour) "Sous le regard de l'hydre" !!!
Pour vous donner un aperçu, en voici les toutes premières lignes :

"Un vent polaire balayait impitoyablement la banquise, soufflant avec violence des esquilles de glace qui vous lacéraient la peau comme des lames de rasoir. Les bourrasques furieuses s’engouffraient dans les étoffes, secouaient les traîneaux, menaçant à chaque instant de les renverser.
Les hommes et les montures courbaient l’échine face à la colère du grand Nord, tels des insectes dans la paume d’un géant. La température était si basse que le mauvais acier devenait cassant, que les sourcils gelaient, que la moindre parcelle d’épiderme devait être soit couverte, soit enduite d’une graisse noire et collante, sous peine de se craqueler séance tenante.
Soren se prit à regretter brièvement la chaleur des jungles du Seshwan… ou plutôt d’« Almaris », comme on disait à présent que ces terres avaient été définitivement conquises par les armées d’Aposphir…
Pour lui, le « le pays de l’aube » évoquerait toujours les ténèbres les plus absolues. Le tremblement qui secoua sa main droite n’avait rien à voir avec le froid : c’était apparu après tout cela… Un tremblement incoercible qui le prenait chaque fois qu’il se laissait aller à penser à… à…
De son autre main, il plaqua rageusement contre lui son membre tremblant.
Il est difficile d’imaginer le néant des déserts glacés du nord d’Aeviris : un horizon étal, scintillant, à la beauté fatale, une mer d’albâtre aux vagues éternellement figées. Il y régnait parfois une lumière si pure, si vive qu’il fallait se garder de la fixer sous peine d’y perdre la vue. Il arrivait aussi que les ténèbres s’installent sans crier gare, portées par la tempête : dès lors, toute clarté semblait avoir déserté le monde, emportant avec elle jusqu’à la plus infime lueur d’espoir."


jeudi 15 décembre 2011

mardi 6 décembre 2011

La parole du jour...

"La différence entre un gouffre insondable et la connerie humaine, c'est que, dans le premier cas, on peut supposer l'existence d'un fond !"

J. Raymond

Pour la petite histoire, ceci est extrait d'un polar fantastique que je viens d'achever et qui va bientôt se chercher un éditeur mais chuuuuuuuut :)

dimanche 27 novembre 2011

Un héros malgré lui...

Soren n'est pas ce que l'on peut nommer un "anti-héros" (du type du barbare qui étripe à tout va dans son seul intérêt), mais plutôt un "héros malgré lui". Il appartient à cette catégorie de personnes que l'idée d'un déterminisme régissant nos vies rend folles furieuses, peut-être justement parce qu'elles y sont souvent confrontées. Tel est bien son cas : écrasé dans les rouages immenses de la destinée, le vrai combat de l'orphelin du Maïling est peut-être avant tout de mener sa vie comme il l'entend, et non comme les dieux l'ont décidé.
La souffrance des gens qui luttent contre le destin trouve sa source dans la notion elle-même : par définition, le destin n'est pas optionnel. Très souvent, c'est en essayant d'influer sur son cours qu'ils en accomplissent le dessein.
Toutefois, on peut se demander ceci : ce constat est-il valable pour les dieux ? Pour le Créateur ? Et si l'on admet que non, alors ne peut-on y voir une lueur d'espoir ?

dimanche 20 novembre 2011

Entre plaisir et travail...

Oui, écrire est un plaisir, certes ! Mais il faut se garder de croire que cela n'exige pas du travail, surtout lorsque l'on occupe d'autres fonctions à plein temps, lesquelles, comme leur nom l'indique, ne vous en laissent guère... Par conséquent, il faut les prendre sur autre chose, ces périodes d'écriture, sur les instants de détente auxquels tous les travailleurs ont droit, à l'exception de ceux qui ont choisi la dure voie de l'écriture...
Afin de joindre l'utile à l'agréable, j'ai pour habitude de sortir de chez moi pour écrire : la plupart du temps, je vais dans l'arrière-salle d'un café qui passe une musique compatible avec celle de la littérature (pas de "boum-boums" outranciers, en d'autres termes), ce qui me donne l'impression d'être dans une phase de détente, un contexte ludique, en somme.
En fait, le plus ingrat dans l'écriture, c'est (pour moi en tout cas) cette incertitude dans laquelle nous sommes tenus d'officier : qui lira ces lignes ? Se frayeront-elles un jour un chemin jusqu'aux yeux d'un éditeur enthousiaste ? Enfin, bon, je ne la joue pas "Cosette", non plus : je pense qu'il est peu d'activités aussi totales, aussi prenantes que le métier d'écrivain et, malgré les lignes qui précèdent, je n'ai d'autre souhait que de m'y investir corps et âme.

dimanche 13 novembre 2011

Salon Fantasy de Creches-sur-Saône

Deux petites photos du salon du livre Fantasy de Creches-sur-Saône (71), sur lesquelles je figure en compagnie de mon collègue Charles Berrotte, auteur de la saga de l'Empereur du Sneafell, récit médiéval-fantastique plongeant ses racines au coeur de l'Islande médiévale ainsi que de Nourredine Séoudi, auteur de Sîn le dernier poête. Nous étions trois passionnés d'histoire à la même table, chacun avec son domaine de prédilection (Islande, Moyen-Orient, Orient), aussi n'avons-nous pas manqué de sujets de conversation durant ces deux jours très agréables !



Tout de même plus de mille visiteurs sur le week-end : encore une belle réussite pour cette deuxième édition du salon !

vendredi 11 novembre 2011

Brèves de dédicaces... 7

Celle-ci est différente, dans la mesure où elle n'est pas loufoque mais attachante.

Une charmante dame est récemment venue me dire à quel point mon roman est fantastique (avis qui est tout à son honneur et que je suis fait pour partager !), à l'exception d'une chose qui l'avait profondément irritée.
"Quoi donc ?", m'enquis-je, soudainement inquiet.
"Vos "etc.". Oh, il n'y en a que trois, mais ils m'ont gênée."
"Et pourquoi donc ?", ne manquai-je pas de m'étonner, tout en la croyant sur parole à propos du nombre d'occurences dans le texte.
"Parce qu'ils nous ramènent au présent : c'est une expression d'aujourd'hui."
"Euh... c'est du latin...", fis-je gentiment observer.
"Oui...", me concéda-t-elle alors, "... mais vous faites la liste de tas de choses passionnantes qui arrivent à vos héros et puis, soudain, "etc." ! Mais j'ai envie de les connaître, moi, ces autres choses que vous passez sous silence !"

Je ne dirai qu'une chose : merci ! Pour moi qui ai dû sabrer la mort dans l'âme des pans entiers de détails et autres précisions (sur la société osphiroise, l'architecture des maisons, etc.) afin d'alléger le texte d'Une ombre plus noire que la nuit, cette réaction est un nectar que je déguste avec volupté. Merci, donc !

lundi 31 octobre 2011

Voilà du neuf !

Ce week-end (les 5 et 6 novembre) va se tenir la seconde édition du salon du livre Fantasy à Crêches-sur-Saône, auquel j'aurai le plaisir de participer de nouveau. Vous pourrez y rencontrer nombre d'auteurs et d'illustrateurs, assister à des conférences, des animations médiévales et j'en passe !


mardi 4 octobre 2011

Les miracles de la peinture...

Un peu de culture, pour changer : voici un tableau de Thomas Cole (peintre américain d'origine britannique, du XIXème siècle) que j'adore particulièrement^^ à mi-chemin entre le pont de khazad-dum et le mont du destin^^, le genre d'oeuvres avec lesquelles mon imaginaire fantastique entre en parfaite résonnance :)



lundi 3 octobre 2011

Brèves de dédicaces... 6

Un homme entre deux âges, du type BCBG (beau costard, belle gueule), mais de la variante "ingénieur informaticien" (les fans de Cauet reconnaîtront peut-être le clin d'oeil à la chanson^^), prit un jour quelques instants sur son agenda overbooké pour retourner mon livre, façon galette de sarrazin.
" C'est un vrai pavé, votre truc !", me dit-il.
Prenant cela pour un compliment, j'acquiesçai : "Oui, vous en avez pour votre argent.", plaisantai-je.
Et là ce monsieur me déclara : "Attendez, j'ai payé une fortune pour avoir un PC ultralight, c'est quand même pas pour trimbaler une grosse brique de papier dans mon sac !".
Que répondre à cela ? Je me contentai donc de lui tendre une carte de visite avec l'adresse du blog avant de lui lancer : "Voici qui devrait satisfaire vos critères..."
J'insiste sur un point : toutes ces anecdotes sont vraies...
Je ne sais pas s'il faut s'en réjouir, mais bon...

mercredi 21 septembre 2011

Brèves de dédicaces... 5

Alors que je travaillais au corps le manuscrit d' Une ombre plus noire que la nuit, confortablement installé dans mon jardin, je vis venir à moi ma voisine octogénaire.
"Que faites-vous ?", me demanda-t-elle en jetant un regard circonspect à mon vieux PC.
"Et bien, j'écris un livre.", répondis-je.
Elle me fixa quelques secondes sans bouger, avant d'articuler cette terrible question : "Pourquoi ?"
J'ouvris la bouche pour répondre, puis la refermai, effaré du vide dont je venais de prendre conscience : je bredouillai une réponse quelconque afin de la contenter mais, une fois la vieille dame partie, je restai seul avec mon trouble. 
Sacrée question, en vérité ! Le pire, c'est que je sentais douloureusement l'absolue nécessité d'une réponse, faute de quoi cette entreprise serait vouée à rester vide de sens.
Des semaines durant (ou Dupont, comme on voudra), je cherchai la clef de cette énigme : pourquoi écris-je ?
Au final, je suis parvenu à cette conclusion : j'écris... parce que j'aime ça, tout simplement ! J'aime le chant des mots, la musique du verbe, j'aime l'idée d'emmener un lecteur dans les méandres du conte, de lui transmettre les images nées sous mon crâne par le biais de la plume, de partager avec lui le souffle épique des aventures légendaires... 

samedi 10 septembre 2011

Soren détective ?

J'ai longtemps hésité à faire de mon second volume une intrigue policière, à l'instar du premier : après tout, le succès d' "une ombre plus noire que la nuit" ne repose-t-il pas en partie sur cette enquête menée par Soren dans les ténèbres du monastère ?
Pourtant, j'ai fini par me détourner de cette option (toute séduisante qu'elle soit, notamment en termes de marketing, comme on dit en France^^) car elle ne correspond tout simplement pas à mon projet d'origine : Soren n'est pas un détective et n'a aucune vocation à le devenir. Mon intention était (et demeure) de narrer son incroyable parcours, commencé dans une humble ferme-yourte du Maïling pour finir... et bien vous verrez où en temps et en heure, mais en tout cas très loin de ce modeste départ !
J'espère que mes lecteurs trouveront néanmoins leur bonheur dans la suite de son épopée...

dimanche 4 septembre 2011

Un deuxième avis ?

Vous trouverez ci-dessous une chronique réalisée autour d' "Une ombre plus noire que la nuit" par un membre éminent de l'association Tolkiendil, oeuvrant pour la diffusion des oeuvres de J.R.R. Tolkien, dont j'ai eu le plaisir de croiser la route au dernier salon Trolls et Légendes de Mons (Belgique).

http://climaginaire.com/index.php/climaginaire/Livre/Roman-Nouvelle/Fantasy/Une-ombre-plus-noire-que-la-nuit

Bonne lecture^^

jeudi 1 septembre 2011

Le prochain rendez-vous

Et oui, Septembre est de retour et nous entamons, dans la joie (ou pas) le nouveau cru 2011-2012...
En tout cas, c'est bel et bien avec joie que je vous annonce notre prochain rendez-vous : j'ai en effet le plaisir de participer de nouveau au salon du Livre Fantasy, qui se tiendra les 5 et 6 Novembre à Crêches-sur-Saône (71).

L'an dernier, la manifestation, magnifiquement organisée, avait été un parfait succès. Pour plus d'infos, voici le lien^^
Venez nombreux :)

dimanche 21 août 2011

Brèves de dédicaces... 4

En 2005 parut mon premier livre, un recueil de nouvelles de S.-F. intitulé l'Autre et le néant. En couverture se trouvait, outre le titre, l'équation de l'inconnu (je la détaillerai plus tard si cela vous intrigue) et, dessous, un dessin de ma composition, que j'appelle mon "touareg maléfique" (voir ci-dessous). J'avais ressenti une grande fierté en ouvrant le carton de mes exemplaires gratuits : c'était ma création, mon bébé, en somme !



Lorsque j'eus fait parvenir un exemplaire de ce recueil à mon frère, l'une de mes trois adorables nièces (je ne dirai pas laquelle, histoire de ne pas cafter) me posa alors cette terrible question : "Ils ne t'ont pas laissé le choix, pour la couverture, tonton ?"
Les enfants sont cruels...

vendredi 12 août 2011

Brèves de dédicaces... 3

Je vis un jour venir à moi une dame aux allures de fouine suspicieuse, laquelle se mit à tourner autour de mon étal avec la moue contrariée d'un requin affligé d'une rage de dents. J'avais d'ores et déjà remarqué que le personnel de la librairie où je me trouvais riait sous cape, car l'intéressée y était connue de longue date pour ses interventions intempestives. Soudain, elle se planta devant moi et me dit : "C'est bien simple, je ne comprends même pas que l'on écrive du fantastique !"
Je clignai des yeux un bref instant, partagé entre l'hilarité et l'irritation, tout en écoutant cette personne m'expliquer que, selon elle, les témoignages réels, vécus, étaient infiment plus précieux que les égarements de l'esprit de la littérature fantastique.
Ce à quoi je rétorquai : "Et bien, voyez-vous, moi c'est l'inverse : quand je vois la noirceur du réel, je ne comprends vraiment pas qu'on puisse vouloir s'en remettre une couche !"
Elle hocha la tête sans mot dire et s'en fut, en quête de rêves à briser ou de noir à broyer...^^

vendredi 5 août 2011

Brèves de dédicaces... 2

Alors que je venais tout juste de m'installer pour une séance de dédicaces, un monsieur fort respectable s'arrête devant mon étal, contemple la couverture de mon roman et me lance : "Est-ce que la relation au cheval est particulièrement développée dans votre ouvrage ?".
Après un bel effort pour ignorer toute pensée déplacée, je fus tenté de lui rétorquer la célèbre réplique du film Princess Bride : "Vous commencez toutes vos conversations comme ça ? ", mais parvins à m'en abstenir.
Il enchaîna ainsi : "Voyez-vous, il existe des ouvrages très intelligents, où la dimension dialectique, fusionnelle entre le cavalier et sa monture est développée de manière subtile..."
Je rétorquai alors : "J'ai bien peur que mon roman ne possède pas cette intelligence...", tout en me demandant avec quelque appréhension si tous les visiteurs de l'après-midi allaient être comme celui-ci.
Pour la petite histoire, ce monsieur préparait en fait un colloque sur le cheval, ceci expliquant cela^^

mardi 2 août 2011

Brèves de dédicaces...

Sur ma page Facebook, j'ai commencé une (petite) série que je vais développer (un peu) sur ce blog, consacrée aux déclarations pittoresques des gens qui, lors de salons ou de dédicaces, ont eu la gentillesse de s'intéresser à mon travail. Ainsi, une jeune femme vint un jour à moi, prit mon livre en mains, fronça les sourcils et me dit : "José Raymond... c'est un pseudonyme ? ".
"Comment dois-je le prendre ? ", rétorquai-je mi-figue, mi-raisin mais mon interlocutrice m'assura qu'il ne fallait voir aucune insinuation dans sa question. Elle décida donc d'acquérir l'un des livres et me demanda une dédicace.
"A quel nom ? ", m'enquis-je alors.
"Bathilde.", me répondit-elle.
Je la regardai alors d'un oeil espiègle et lui glissai : "C'est un pseudonyme ? "

mardi 26 juillet 2011

Papier ou pc ?

Cette question m'a également été posée à plusieurs reprises... la réponse est... les deux ! En fait, ils se succèdent dans le processus créatif : j'ai besoin de réfléchir sur papier.
Mon cerveau rebelle répugne à se concentrer longtemps sur une même tâche : il papillonne d'idée en idée, au fil de mon inspiration, sans la moindre espèce de continuité. Avec des feuilles en main, aucun souci : on tourne, on anote, on raye, on mordille (le stylo), ce qui s'avère bien plus ardu face à l'étroite fenêtre d'un écran (surtout mordiller).
Pour moi, taper le texte, c'est déjà lui donner vie, il faut en être à l'étape finale ou peu s'en faut : en bref, je répugne à prendre des notes par clavier interposé. Je me demande parfois si la chose tient à mon appartenance à cette génération intermédiaire qui n'a adopté l'informatique que dans un deuxième temps : les écrivains du futur feront-ils l'impasse du brouillon ? Imprimera-t-on encore des livres ? Certes, l'économie de papier serait sans doute un bien pour les forêts de notre pauvre terre, mais tout de même, quelle tristesse de n'avoir plus ce bel objet en main, cette odeur si particulière du papier magnifié par l'intellect...

jeudi 7 juillet 2011

Loin au-dessus...

Parmi les acteurs de l'histoire, il faut se garder d'oublier les dieux qui, bien au-dessus des vicissitudes de la vie humaine, tissent leur propre trame. Au sommet de la pyramide se trouve Ubiquiter, l'Immanent, le dieu créateur de l'univers : conscient de l'absolue nécessité de principes antagonistes, il créa  les Célestes, Ignis l'ardent et Vaestean le sage, afin que l'eau et la lumière se mêlent pour faire éclore la vie. Eux-mêmes jugèrent bon d'animer trois sous-aspects de leur propre être et les chargèrent d'administrer le monde : ce furent les Terrestres, au nombre de six.
Toutefois, un évènement qu'Ubiquiter lui-même n'avait pas prévu vint perturber l'harmonie de la Création : à l'instant même où le néant devenait matière, les Aevirs apparurent. Cet inexplicable sursaut de l'énergie cosmique conduisit à la naissance de sept entités, appelées à être connues par la suite sous le nom de dieux-totems ou Seigneurs des Bêtes.
De longs siècles durant, avant que les Terrestres ne fussent envoyés sur terre, les Aevirs dominèrent le monde d'une main de fer, jouissant de leur pouvoir incontesté. Puis, les pouvoirs des uns et des autres étant de même nature, vint inévitablement le temps de l'affrontement, dont les Terrestres sortirent vainqueurs, sans toutefois parvenir à erradiquer totalement les dieux-totems.
Ces derniers, attendant leur heure dans l'ombre, sont à l'affût d'un signe qui annoncera leur vengeance...

jeudi 30 juin 2011

Bien mieux que moi...

Certes, je pourrais noircir des pages entières à vous dire du bien de mes écrits, mais cela n'aurait jamais la valeur de ce témoignage que je viens de découvrir avec un ravissement non dissimulé. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu'il émane d'un inconnu, c'est à dire de quelqu'un qui n'avait à priori aucune raison d'en faire l'éloge, à part le fait d'avoir apprécié mon livre.
Voyez par vous-même :)  (message du mardi 28 juin)

http://leblogdejosesperet.blogspot.com/

dimanche 26 juin 2011

Puisque ça vous intéresse...

Plusieurs lecteurs m'ont fait part de leur désir d'en savoir plus sur mon histoire. Voici donc ma biographie officielle et autorisée^^
Je suis né sur le territoire de Belfort le jour du débarquement en Normandie, mais en 1972 (le 06 juin, quoi). Je ne garde toutefois aucun souvenir de la ville où Bartholdi sculpta son célèbre lion, puisque mes parents ont déménagé lorsque j'avais six mois, afin de gagner les Vosges. Ce fut donc au coeur des forêts de sapins que j'eus la chance de passer les six premières années de mon existence. Dès cette période, j’ai ressenti un fort engouement pour le passé et plus particulièrement pour le Moyen-Age et les retentissants exploits des chevaliers, ce qui m’amena à décider d’une carrière d’archéologue dès mes vertes années.
Contrairement à beaucoup d’autres adolescents, j’échappai au phénomène de bandes et aux deux-roues : c’est dans les livres que je trouvai l’aventure. Lecteur éclectique, je fréquentai assidûment les écrits de J.R.R. Tolkien, d’Homère, de Victor Hugo. Parallèlement et pendant 17 années, je pratiquai les jeux de rôles, le plus souvent en tant que Maître du Jeu et, donc, créateur d’histoires. A cela, il faut ajouter la pratique de divers arts martiaux ainsi que deux années d’escrime médiévale : comme vous ne manquerez pas de vous en rendre compte à la lecture de mes livres, ces éléments de mon passé influent assez nettement sur mon écriture actuelle.
Fidèle à mon idéal de jeunesse, je suivis à Lyon le cursus d’Histoire de l’Art et Archéologie jusqu’à son terme, pour finalement constater que la réalité de l’archéologie ne correspondait pas à ce que j’espérais, : en fait, chaque pas effectué en direction de la véracité scientifique m'éloignait un peu plus de mes véritables centres d'intérêt. Ajoutez à cela les reproches constants à propos de mon style, jugé "trop littéraire" (j'ai du mal à saisir ce que cela peut bien vouloir dire, mais passons) et vous comprendrez mieux que j'ai décidé de m’engager résolument dans l’écriture.
En 2005 fut publié L’Autre et le Néant, aux éditions de la Société des Ecrivains,  un recueil de nouvelles de Science-Fiction (Philip K. Dick est l’un de mes « Pères fondateurs », si je puis dire, aux côtés de Terry Pratchett et J.R.R. Tolkien).
A partir de 2006, j’ai formé le désir de revenir à mes premières amours (à savoir le médiéval-fantastique) et ai commencé le travail sur la saga de Soren Dajymo, dont Une ombre plus noire que la nuit est le premier volume.
Aujourd’hui, je travaille en Saône et Loire, en tant qu’animateur pédagogique dans un musée, consacrant l'intégralité de mes loisirs à la pousuite de ma saga.

jeudi 23 juin 2011

Il y a du bon en lui...

Bien qu'il m'arrive de peiner à le reconnaitre, il y a parfois du bon dans l'humain... surtout lorsqu'il se montre à la fois généreux ET désintéressé, ce qui n'est pas fréquent. Or, j'ai eu la chance dernièrement d'être à trois reprises confronté à cette situation, aussi voudrais-je adresser un grand merci à quelques personnes. 
Merci à Maxime, pour commencer, qui, outre le fait d'avoir colorisé ma carte (voir les archives du blog), a suffisamment aimé mon livre pour en faire la promo tout autour de lui.
Un grand merci également à David et Mélanie, couple épatant connu via World of Warcraft (jeu en réseau passionnant mais dans lequel les rencontres sont loin d'être toutes enrichissantes...), qui m'ont proposé un relooking totalement gratuit de mon blog (qui devrait avoir lieu bientôt), simplement parce que mon livre leur semblait mériter mieux.
Merci enfin à Michaël, visiteur ô combien sympathique qui, lors d'une séance de dédicaces au Cultura de Givors, a non seulement été l'un des rares à acquérir mon livre ce jour-là, mais, à ma grande surprise, a poussé la générosité spontanée jusqu'à m'offrir deux stylos (et de marque, s'il vous plait !) en déclarant : "un auteur devrait avoir le choix dans ses plumes".
Merci également à vous tous qui, régulièrement, honorez ces pages de vos visites, vous dont le nombre croît chaque mois, pour mon plus grand plaisir !
Oui, décidément, il y a parfois du bon dans l'humain...

lundi 13 juin 2011

Des hommes et des dragons...

La colère d'Ubiquiter se cristallisa en un cône d'obsidienne qui devint la prison des douze Dragons de l'Arcane : au fil des siècles, la "dent aux dragons" (car cette montagne de verre volcanique ressemblait en tous points à une dent tombée de la gueule d'un titan) devint Dendragon, la capitale de Chanderneva. Quelle fut la cause de son ouverture, deux millénaires plus tard ? Nul ne le sait, mais la descendance des Douze premiers nés s'abattit sur le monde, ravageant tout sur son passage. Tout ce qu'Aeviris comptait de guerriers et de magiciens se fondit en une seule alliance et, aux termes de combats terribles et de sacrifices héroïques, l'on parvint à confiner ces monstres sur l'île qui porte aujourd'hui leur nom (à l'exception des Drakes de glace qui s'étaient réfugiés dans les crevasses de la banquise de Liouk).
On raconte que les Douze dorment encore dans des cavernes profondes sous le Croc, attendant qu'un nouveau maître vienne les tirer de leur torpeur...


jeudi 2 juin 2011

Des dragons et des hommes...



"Aeviris" a beau signifier "Terre des hommes", ces derniers doivent néanmoins la partager avec de nombreuses créatures, parmi lesquelles trônent les terribles dragons. La légende raconte qu'ils étaient eux-aussi des hommes, il y a fort longtemps, du moins pour les ancêtres de tous les autres. Les douze dragons de l'Arcane auraient été de très puissants mages, dont la soif de pouvoir les aurait poussé à commettre l'ultime sacrilège : dans le but de comprendre la nature du souffle vital, ces hommes sans scrupules auraient ouvert la poitrine d'un enfant pour en extirper cette énergie brute, encore vierge de toute souillure. Devant tant d'horreur, Ubiquiter lui-même aurait ouvert les cieux et frappé de son glaive de lumière ces monstres, tordant leur enveloppe charnelle afin qu'elle reflête la laideur de leur âme : les dragons étaient nés...

mercredi 1 juin 2011

jeudi 26 mai 2011

Un grand merci à tous !

Merci à vous qui, par votre fréquentation assidue, contribuez à faire augmenter les stats de ce blog, lequel dépasse à présent les 250 connexions par mois : c'est encore modeste, certes, mais la croissance est constante, ce qui est encourageant. Croyez-moi, sur le chemin ardu de l'édition, chaque étincelle de joie est la bienvenue.
Merci également à Mr et Mme Galvez de Chauffailles, grâce auxquels j'ai passé une journée de dédicaces tout simplement idéale : la librairie Gribouille est l'un de ces endroits magiques dans lesquels les gens s'attardent, échangent, prennent le temps d'apprécier la saveur de l'instant. Si vous passez dans la région, n'hésitez pas à en faire l'expérience.
Mille mercis, donc.

jeudi 12 mai 2011

Les premières lignes de la suite

Voici, en exclusivité, les toutes premières lignes du second volume des aventures de Soren, qui s'intitulera "le rempart de Jade" :

            La nature dormait.
En ce 17 du mois d’annonce de l’an 716 ap. FA, les rigueurs du Queste étaient en avance : le givre avait d’ores et déjà blanchi la lande du Maïling, tel un manteau de nacre déposé sur la brûlure de l’été.          
            La lune jetait un éclairage opalescent sur le paysage immobile, féerie statique de scintillements épars et de sons suspendus.
            Le serpent vaporeux d’un panache de fumée s’élevait de la ferme-yourte des Dajymo, unique signe de vie à des lieux à la ronde. Pourtant la vie était bien là, cachée sous la glace, endormie sous la neige, lovée au creux de bras protecteurs : elle venait d’éclore sous le toit des deux jeunes parents aux mines éblouies. Le miracle de la création s’était de nouveau produit, sous les yeux ébahis de démiurges qui jusqu’alors s’ignoraient et prenaient seulement la pleine mesure de leur fascinant pouvoir.
           Leur surprise eut été plus grande s’ils avaient eu conscience d’avoir des spectateurs, et plus encore s’ils avaient connu la nature de ceux-ci : dehors, dissimulées dans l’ombre, sept formes animales attendaient en silence, figées comme des statues, immobiles comme des prédateurs au plus fort de la chasse.

Et voilà^^ c'est tout pour le moment !

vendredi 6 mai 2011

Tenir la distance : mon astuce.

Lorsque je me suis lancé dans la grande aventure de l'écrit, j'ai commencé par un recueil de nouvelles, car cette forme correspondait bien à ma façon de créer : un flash soudain, quelques lignes griffonnées dans le feu de l'inspiration et une rédaction d'un jet sous cette impulsion première. Bien évidemment, c'est une toute autre histoire lorsque l'on s'attaque au roman : là, il faut de l'organisation, arranger, agencer, retravailler sans cesse, tel le forgeron opiniâtre qui, cent fois, remodèle son oeuvre.
Et puis il faut pouvoir tenir la distance, notamment en ce qui concerne les personnages : lorsque vous passez plusieurs années sur un livre, surtout lorsque les réalités de la vie vous imposent des temps de repos (pour le livre, j'entends...), il peut être difficile de se souvenir précisément du caractère que l'on prêtait à tel ou tel protagoniste. Pour éviter ce genre de désagréments, j'ai pour habitude d'associer à chacun (lorsque c'est possible), un archétype du cinéma, une personnalité bien marquée : ainsi, même des mois plus tard, je sais instantanément comment le personnage en question doit parler ou réagir. Un exemple ? Taoyu Peng, l'Empereur d'Aposphir est, dans ma tête, associé à Kirk Douglas. Pas parce qu'il lui ressemble physiquement, bien entendu, mais pour l'image de roc inébranlable que cet acteur évoquait en moi, pour son regard implacable, pour l'énergie démentielle qui se dégageait de lui.
Telle est l'astuce que j'emploie.

mardi 26 avril 2011

Des trolls, des légendes et plus si affinités !

La septième édition de Trolls et légendes a été un merveilleux moment, dans tous les sens du terme. Il y avait là des costumiers, des armuriers, équipementiers, des auteurs, des illustrateurs, des musiciens, dont le point commun était leur attachement à "l'ailleurs et l'autrefois", si je puis dire. Choc des cultures et des mondes, rencontres fertiles en contacts et en humanité : ce rendez-vous avait de quoi séduire. L'organisation du salon était impeccable tout en restant bon enfant, chacun effectuant sa tâche dans le respect d'autrui...
Sans parler des costumes de qualité et de l'affluence exceptionnelle du public (plus de 15000 personnes). Suivent quelques images, dont votre serviteur dans un costume réalisé par ma femme (et dessiné par mes soins^^)

... Véronique, mon épouse, costumée de ses propres mains...


... quelques monstres, saisissants de réalisme...


... et enfin des créatures enchanteresses, comme cette "faunesse" géante au charmant sourire...



Ce fut également l'occasion d'échanges avec d'autres auteurs, avec des passionnés aux talents multiples, comme ces membres de l'association Tolkiendil, dont la tâche est de promouvoir l'oeuvre de J.R.R. Tolkien, qui, avant l'ouverture du dimanche matin, nous ont gratifiés d'un récital.



Une expérience riche, donc, qu'il conviendra de renouveller et pour laquelle j'invite tous ceux qui aiment le moyen-âge et la féérie à envisager le déplacement.

lundi 11 avril 2011

Des étoiles plein les yeux !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette septième édition du salon Collexion nous en aura montré, des étoiles : celles de la guerre ou de la porte du même nom, celles du grand écran (par la présence de Dirk Bénédict et de Julian Glover), celles enfin de tous ceux qui ont gardé leur âme d'enfant et qui, costumés ou non, se sont laissés aller à cette balade au travers du temps et de l'espace. Merci à Laurent Tachon ainsi qu'à tous les membres des Gardiens de l'Anneau pour ce magnifique rendez-vous et surtout... à l'année prochaine ! Merci également à ceux qui ont fait le déplacement pour me rencontrer, qu'il s'agisse des amis de toujours (ceux qui agissent, pas ceux qui parlent...) ou encore de ceux qui ont osé franchir le pas de l'inconnu pour pénétrer dans l'univers d'Aeviris !
Voici une photo du magnifique emplacement qui m'avait été alloué : face à la scène, ce qui m'a permis de me délecter des excellentes phases de cosplay qui nous ont été proposées.


Les univers se sont télescopés, embrassés, fusionnés, comme en témoigne la présence d'Angélique marquise des anges parmi les dessins mangas...


... le tout sous l'oeil attentif des patrouilles du SGC ...


... et de Stormtroopers (finalement) bienveillants.


Vous l'aurez compris : c'est un évènement dont il ne faudra pas rater la prochaine édition !

mardi 5 avril 2011

Pourquoi l'écriture ?

Voilà une question qui revient souvent dans la bouche des gens que j'ai le plaisir de rencontrer au gré des salons et dédicaces.
En fait, ce n'était au départ pas tant l'écriture que la création qui me fascinait : avant même de savoir lire, je me faisais acheter des bandes-dessinées dans lesquelles je recopiais les super-héros, avant de m'approprier leurs histoires, dont le récit m'était encore inaccessible. Est-ce dans cette frustration d'origine, devant les graffitis incompréhensibles qui peuplaient les bulles de ces magazines que s'est développée mon imagination ? Possible.
Très vite, j'ai inventé des plans de machines fantaisistes, dessiné des cartes de mondes imaginaires, etc.... La fascination que l'archéologie a longtemps exercé sur moi venait probablement de l'idée de mystère, de découverte, de l'image de cartes anciennes indiquant l'emplacement de cités disparues dont cette profession est auréolée (bien que sa pratique réelle soit le plus souvent fortement éloignée de tout sentiment romanesque...). Puis, au gré de mes lectures, j'ai développé un attachement tout particulier à la musique des mots, à ces subtilités fascinantes du langage, dont le français, dans toute sa complexité, est un fantastique échanson.
Aussi, lorsque ma frénésie créatrice et mon amour des lettres se sont télescopés un beau matin de l'an 2004, la révélation s'est faite : il me fallait devenir écrivain !

dimanche 3 avril 2011

Le processus est en marche !

A tous ceux qui me réclament le second volume, je tiens à dire... il est terminé !!! Si ! Ne reste plus qu'à le faire naître pour de bon ! Hélas, c'est un processus long et fastidieux, empli de démarches diverses. Lorsque vous avez trouvé un éditeur intéressé (ce qui ne va pas de soi, loin s'en faut, surtout quand vous êtes atteint d'anonymat), débute une partie de "dico-ping-pong", avec corrections, contre-corrections,  vérification et validation, entre l'éditeur et l'auteur. Donc, hélas, ne comptez pas dessus avant fin 2011 (j'espère dès Septembre mais ne peux rien garantir, hélas !).
Sinon, tout ce que je peux dire, c'est que le volume trois, lui-aussi, est en marche : le titre n'est pas encore arrêté, mais je ne manquerais pas de vous tenir au courant !

mercredi 30 mars 2011

Dédicaces du 26 Mars





Un grand merci à tous ceux qui ont fait le déplacement et, plus encore, à ceux qui se sont arrêtés pour échanger autour de Soren, du monde et du besoin absolu de réenchanter ce dernier par la littérature. Merci également au personnel de la librairie Gibert Joseph de Chalon sur Saône, d'une amabilité et d'une disponibilité des plus agréables.
Prochain rendez-vous à ne pas louper : le salon Collexion les 9 et 10 Avril à Mâcon !

dimanche 27 mars 2011

La presse en parle...

Voici un lien vers un article du journal de Saône-et-Loire, annonçant les dédicaces du 26/03/11, dont l'enthousiasme est plus que gratifiant.

http://www.lejsl.com/fr/permalien/article/4819113/Jose-Raymond-en-dedicace.html

jeudi 24 mars 2011

Un mois d'Avril riche en promesses...

En plus du salon "Collexion" à Mâcon les 9 et 10 Avril (qui réunira des fans de fantastique, de mangas, des acteurs de renommée internationale, etc.), j'aurai le plaisir d'être présent au festival "Trolls et légendes" de Mons (Belgique), qui aura lieu les 22, 23 et 24 Avril 2011 (seulement les 23 et 24 pour les auteurs). Il s'agit d'un gigantesque évènement où seront présents des groupes de musique, des illustrateurs, des spécialistes du costume, etc. et, bien évidemment, des auteurs.
Si vous êtes dans les parages (ou si les kilomètres ne sont pas un obstacle à vos passions), voilà deux dates à ne pas rater.

vendredi 18 mars 2011

For other countries...

When I saw that people from other countries (mainly U.S.A., Norway, Canada and Japan) did visit this blog, I decided to translate a little summary of my book. "A shadow darker than the night" is the title : this is the story of a young boy, which name is Soren Dajymo, striken by fate at the age of six years old, when his parents were killed by barbarians from the North. Then, the monks-warriors of Maïpen saved him and allowed him to come with them to Maïpen as gardener. Owing to his personnal qualities, he became then one of the students of the prestigious school, where the elites from Aposphir received their formation (art of fighting and magic). Eight years after his arrival at the monastery, a robbery occured and everybody considered him to be guilty : he had then 15 days to prove the contrairy before being banished.
I invented the world of Aeviris for a role-playing-game of mine ; Aposphir is the most ancient civilized country of this world, and it's major city, Lajantang, was the first one. This kingdom looks like medieval China.
For the moment, my book has not been translated in english : sorry about that. As the mistakes I did comit in this message show it, I can't translate it by myself !
Good bye and thank you for visiting this blog.

dimanche 13 mars 2011

Dédicaces du 12 Mars 2011



Un grand merci au personnel du Cultura de Bourg-en-Bresse, à la fois efficace, aimable et sympathique. Une fois encore, des rencontres prodigieuses. Je salue notamment Françoise et Christophe, deux membres du groupe de ceux qui vivent dans et par le merveilleux : la famille, quoi :)
Prochain rendez-vous : le samedi 26 Mars au Gibert Joseph de Châlon-sur-Saône, de 14h30 à 18h30.

samedi 5 mars 2011

Evènement à Mâcon !

Les 9 et 10 avril, j'aurai le plaisir de participer au salon "Collexion" 2011. Il s'agit d'une manifestation de premier ordre, réunissant des fans de films et de séries cultes (Star Wars, Stargate, etc.), des amateurs de cosplay, des collectionneurs, des illustrateurs, des auteurs et même des acteurs de renommée internationale, ainsi que vous pourrez le constater sur l'affiche ci-dessous. D'année en année, l'affluence et la reconnaissance de cet évènement n'ont de cesse de croître : venez nombreux !




pour plus d'infos : http://saloncollexion.free.fr/

lundi 28 février 2011

Les scènes coupées : les péripéties du jeune Soren.

(Sa mère, paniquée par les cris du troupeau d'aphalgores, trouve Soren perché sur un bien curieux véhicule)
Le lieu où Soren se trouvait n’était pas un endroit comme les autres : il s’agissait de l’un de ces endroits où les lois universelles étaient abolies ou, pour le moins, atténuées, dans lesquels elles devenaient miscibles, par une sorte de coalescence élémentale. Ici, dans la Combe des Oiseaux de Pierre, l’air et la terre effectuaient de concert un bien curieux ballet : de véritables îlots, de forme et de taille variables, semblaient prendre leur envol de leur volonté propre. Là, pareils à des mastodontes volants, ils s’élevaient en panache, effectuaient une grande boucle et revenaient se poser en douceur à leur point de départ.
C’était l’un des terrains de jeu favoris de Soren, bien qu’il s’agît aussi d’un lieu que lui avaient formellement (et à maintes reprises !) interdit ses parents : de plus, non content d’aimer sauter d’île en île au mépris de toute prudence, le garnement se plaisait à y conduire les aphals qui, une fois pris sur leur nef de fortune, tremblaient de tous leurs membres en meuglant désespérément.
Tout en le regardant descendre, sa mère s’étonna une fois de plus que son insatiable curieux de fils n’ait jamais posé la moindre question sur l’origine de ces bouleversements : ceci dit, elle s’en félicitait chaleureusement, car il n’était pas du genre à se contenter d’une réponse du style : « C’est à cause du Sang de la terre » et c’était pourtant tout ce qu’elle aurait pu lui rétorquer.
« Cette énergie parcourt le monde comme le sang dans nos veines », lui avait dit un vieil homme dans une ville du Sud, plusieurs années auparavant, ce qui ne l’avait guère éclairée : d’ailleurs, elle se surprenait à éprouver un léger sentiment de honte à l’idée de n’avoir pas vraiment cherché à en savoir plus… Mais bon, après tout, il y avait les Shanfu pour s’occuper de ces choses !
Quoi qu’il en fut, Soren semblait trouver cela parfaitement naturel, peut-être parce qu’il avait grandi avec ces manifestations comme parties intégrantes de son quotidien. Cela leur avait d’ailleurs valu une terrible frayeur l’année précédente... (la suite dans le prochain article^^)

lundi 21 février 2011

Le dernier voyage...

Juste un dessin réalisé quelques années auparavant, qui s'inspire autant de Tristan et Iseult que de l'imaginaire Tolkiénien (ce qui est cohérent, dans la mesure où Tolkien était un spécialiste de la littérature médiévale).

dimanche 13 février 2011

Les scènes coupées : suite.

Dans sa première version, Une ombre plus noire que la nuit commençait de manière bien plus lente, descriptive, centrée sur l'enfance de Soren. Voici à quoi ressemblaient les premières lignes :

Pas un bruit, pas même un souffle d’air, ne venait troubler le sommeil de plomb jeté sur la nature par la caresse d’un soleil trop généreux. L’astre diurne, tel un amant indélicat, écrasait de tout son poids sa maîtresse laquelle, soumise, éreintée, sans forces, s’abandonnait à son étreinte.
Des ondulations de chaleur papillotaient mollement à l’horizon, s’efforçant en vain de donner l’illusion d’un mouvement dans ce paysage amorphe.
Dans d’autres circonstances, on aurait pu, à l’instar des anciennes ballades, s’extasier devant le saisissant contraste né de la rencontre de la sombre masse des montagnes et des coulées d’or blond des champs de blé… mais, là, plongé dans ce four immobile, le spectateur éventuel n’en aurait pas eu la force. Tout juste aurait-il pu trouver l’ensemble un peu fade, éteint, et déplorer que l’ombre des montagnes fut si lointaine.
Les insectes eux-mêmes avaient cessé leur irritant ballet, vaincus à leur tour par l’insupportable langueur. Même les infatigables Taï-taï ou « araignées-sauterelles » étaient rivées au sol, tant le moindre effort se muait en prouesse de légende : elles pendaient mollement au bout de leur filin, résignées, semblait-il, dans l’espoir de températures plus clémentes.
Pourtant, quelque chose bougeait dans la plaine.
Des formes indistinctes, ramassées, torturées par les vagues de chaleur qui déformaient la vue.
Des silhouettes noires et compactes, voûtées, à la limite de la fixité.
L’œil saisissait pourtant les signes ténus d’un déplacement, si léger fut-il. On eut dit qu’un simulacre de vie était entré en quelque végétal rabougri : la créature biscornue et maladroite qui en résultait se mouvait gauchement, écrasée par le sentiment de son anormalité, la tête lourde d’un fardeau connu d’elle seule.
Là, dans les plaines septentrionales bordant la chaîne de montagne dite des Ossements de la Terre, il n’y avait que les paysans pour oser braver la canicule accablante qui, comme chaque été, s’abattait sur cette région d’Aeviris. D’une certaine façon, cette audace n’en était pas vraiment une : si eux seuls parmi tous les êtres de la création ne montraient aucune forme de prudence, c’était peut-être surtout parce qu’ils étaient les seuls à n’avoir pas le choix.
« Le blé n’a pas d’humeurs », entendait-on souvent dans les veillées durant lesquelles quelques jeunes trublions s’efforçaient d’obtenir un passe-droit pour les moissons prochaines, sous-entendant ainsi que lui (le blé) serait au rendez-vous, quoi qu’il advienne, et qu’il leur faudrait bien y être aussi.
Le travail de la terre est chose ingrate car les champs ne comptent pas les heures : un travail est fini ou il ne l’est pas, c’est la seule règle à savoir. Celui qui ne sème ou ne récolte pas à temps est un mort en sursis.
Ces phrases (et bien d’autres encore), Soren les avait toutes entendues au moins une fois, bien que, du haut de ses six ans, il n’en comprît pas véritablement le sens. Malgré son très jeune âge, Soren assistait déjà ses parents, dans la mesure de ses moyens : en regroupant en gerbe les épis qui avaient échappé aux adultes, en déplaçant les menus outils, etc.
Son âme avait encore la fraîcheur des jeunes années, aussi trouvait-il quelque plaisir à l’aide qu’il leur apportait : tout est nouveau dans les yeux d’un enfant.
Et c’était bien la dernière parcelle de fraîcheur qui se pouvait trouver en ce mois de Sommital de l’an 722 Ap.f.A : de mémoire d’homme, on avait rarement vu un Sacre aussi caniculaire[1].
Son père, se massant les reins après s’être redressé, le regarda passer, chargé d’un fardeau bien lourd pour lui : les yeux pleins de fierté, il se dit une fois encore que son fils serait un être d’exception.


[1] Les noms des mois et des saisons étaient calqués sur les cycles de la légende de Wudong Chen : consulter les Annexes en fin de volume pour de plus amples informations.

dimanche 6 février 2011

Les scènes coupées...

Lorsque j'ai eu terminé la première version d'Une ombre plus noire que la nuit (qui se nommait alors "L'orphelin du Maïling", entre parenthèses), je me suis retrouvé avec un bouquin de 900 pages sur les bras, aussi a-t-il fallu tailler dans cette matière vive, la mort dans l'âme. Et voilà que je tiens ma revanche : ces éléments de civilisation (qui, certes, n'amènent rien au déroulement de l'histoire) n'ont-ils pas totalement leur place sur ce blog ? Le premier extrait ci-dessous traite de l'habitat et des modes de vie du Maïling.

L’habitat de cette région différait en tous points de celui des autres parties de l’Empire. Les antiques yourtes en peau qui avaient, des millénaires durant, accompagné les migrations des peuples semi-nomades, s’étaient adaptées aux modes de vie des colons osphirois : la peau s’était muée en pierre à mesure que les chasseurs s’étaient faits cultivateurs.
En revanche, les fermes actuelles avaient conservé la forme circulaire des anciens campements. Malgré des variantes de détail, elles avaient une tendance marquée à se ressembler, ce qui était lié en grande partie à la façon dont elles étaient construites : lorsqu’un nouveau foyer s’installait, l’ensemble des habitants de la vallée s’assemblait et venait en aide aux jeunes époux dans la construction de leur ferme. Les travaux commençaient par le creusement d’un vaste fossé annulaire, profond et large d’un mètre cinquante environ, au son de chants traditionnels, dont la cadence permettait de rythmer les travaux. La terre en était rejetée à l’intérieur, avant d’être consciencieusement damée par les femmes au moyen de lourds maillets de bois.
Puis, tandis qu’une équipe charriait des pierres pour élever le mur de la ferme-yourte, l’autre se rendait au pied des montagnes afin d’abattre les arbres qui serviraient aux charpentes et à l’enceinte : leurs grands troncs droits formaient un matériau idoine pour la palissade qui couronnait la levée de terre.
Les Bhankas comptaient traditionnellement trois bâtiments : un habitat circulaire au centre, d’une dizaine de mètres de diamètre[1], une forge et un enclos, disséminés contre la face intérieure du talus.
Si certaines fermes étaient entièrement en pierre, la plupart associaient ce matériau à la terre battue, principalement par souci d’économie : le montage des murs en pisé était aussi tout un spectacle, avec les coffrages que l’on empilait les uns sur les autres, le damage de la terre (essentiel pour l’imperméabilisation), là aussi assuré par les femmes. Les deux pieds dans la terre, les pantalons retroussés au genou, elles houspillaient les hommes, se montrant volontiers grivoises dans cette situation inhabituelle. C’était un travail dur, de longue haleine, mais tous s’y prêtaient volontiers car il s’accomplissait dans une atmosphère de fête, de liesse générale : après tout, c’était un événement heureux que la naissance d’un foyer, préfigurant d’autres naissances à venir.
Il faut dire que les occasions de côtoyer tous les habitants de la vallée n’étaient pas si nombreuses : bien que certains villages existassent, ils ne constituaient nullement le mode de vie le plus représentatif des gens du Maïling. En effet, ces derniers cultivaient, en plus de leurs terres, un goût farouche pour l’indépendance : aussi leurs fermes étaient-elles disséminées de loin en loin, tels des îlots de civilisation au cœur des terres incultes.
Dans ce cadre bien particulier, les veillées prenaient une importance cruciale : pour les uns, c’était l’occasion d’effectuer de multiples échanges, qu’il s’agît de vivres ou des dernières nouvelles ; l’on y faisait également des rencontres, ce qui s’avérait capital pour les jeunes gens à la sensualité en éveil ; et puis, surtout, l’on y évoquait le passé, les légendes, en bref l’on y perpétuait la culture osphiroise.
On comprendra donc aisément l’importance de la figure du conteur dans ce type de société : il était à la fois celui qui savait et celui qui narrait. Il était le gardien des secrets, l’ultime rempart du savoir face aux abîmes de l’oubli.


[1] Notons que ces dimensions élevées étaient rendues possibles par la présence des sapins géants qui poussaient sur les contreforts septentrionaux des Ossements de la Terre. Cette essence, aujourd’hui disparue, atteignait fréquemment les 30 mètres de hauteur, et la rectitude absolue des troncs faisait le bonheur des charpentiers.

mercredi 2 février 2011

La carte fait peau neuve...

Enfin, façon de parler ! Grâce à mon ami Maxime, j'ai à présent une version "vieille carte" qui rend à merveille : merci l'ami :) Tant que j'y suis, commentons-la un peu, cette "nouvelle vieille carte". Le Maïling (ou "région du Nord" en osphirois), la patrie d'origine de Soren, est la plaine qui s'étend entre la chaîne des Ossements de la Terre et la forêt des Renégates : il s'agit d'une zone marginale d'Aposphir, mal défendue, sous la menace constante des barbares des Steppes.
Le monastère de Maïpen, dans l'enceinte duquel s'est déroulé l'essentiel de l'intrigue du premier volume des aventures de Soren, se trouve au Sud d'Aposphir, bien loin du Maïling : pourtant, le courage et l'abnégation des moines-guerriers constituent l'un des derniers remparts des populations civiles face à la menace du Nord. A ceux qui regretteraient de n'avoir pas vu Soren hors des frontières d'Aposphir, je dirai ceci : soyez sans crainte. Car c'est un empire en pleine expansion qui vous attend dans le second volume, avec les conséquences que l'on imagine pour notre jeune guerrier...


vendredi 28 janvier 2011

La naissance de Soren Dajymo

Terrible responsabilité que le choix du nom d'un personnage : il doit être accrocheur sans être vulgaire, facile à mémoriser sans être insipide et surtout, il doit correspondre à son propriétaire.
Aussi ai-je décidé, lorsque j'ai commencé à réfléchir sur le nom de Soren, de partir de l'anagramme des nom et prénom de mon père afin de lui forger un patronyme. Pourquoi ?, me direz-vous. Et bien peut-être d'abord parce qu'ils ont en commun un certain nombre de traits de caractère que développera Soren au fil des années (mais chut!, c'est pour plus tard.). 
Après quelques ratures, mon héros se nommait donc... "Sédyr Agemon", ce qui ne manquait pas de force, au final. Puis, je me suis aperçu qu'il me fallait autre chose, ce au moins pour trois raisons : primo, le jeu de mots "Sédyr"/"c'est dire" me parasitait l'esprit ; deuxio, "Agemon" sonnait plus "guerre de Troie" qu' "Adieu ma concubine" ; Tercio, je me rendais compte au fil des pages que, s'il y avait bien un Raymond derrière Soren, c'était moi.
Car comment se couper de son histoire, de ses blessures, en un mot de soi-même lorsque l'on s'efforce de ressentir et de transmettre des sentiments, des émotions ?
Aussi, après quelques nouvelles combinaisons et au terme d'un processus d'anagrammes narcissiques, "Sédyr Agemon" était devenu "Soren Dajymo"...

jeudi 20 janvier 2011

Des langues et des clins d'oeil...

Le monde d'Aeviris compte bien des peuples, lesquels possèdent bien évidemment des langages distincts. Dans "Une ombre plus noire que la nuit", c'est principalement l'osphirois qui est employé, la langue d'Aposphir. Cet idiome est non seulement inspiré des sonorités sino-japonaises mais comporte réellement des mots tirés du chinois, placés au gré des pages comme autant de clins d'oeil à l'adresse de ceux qui connaissent le mandarin. Par exemple, le nom des créatures des glaces est "Dongjen", ce qui signifie véritablement  "être de l'hiver".
Après l'osphirois, viennent l'Adjgedîl, la langue des peuples des Steppes, le Krandall et surtout l'Orlan, que l'on parle en Ordalie, appelé à devenir le langage commun après l'avènement de l'Empire du Milieu. Mais le lecteur attentif et bretonant aura peut-être relevé certains mots empruntés au breton, notamment dans les noms des Aevirs : ainsi en va-t-il de "Krog-ar-Braz" l'Omniscient (le dieu crocodile, ce qui signifie "Croc-le-grand") ou d'Arkazh le Prompt (le dieu léopard, "ar kazh" signifiant... le chat !).
Je ne vais pas tous les énumérer, bien sûr : à vous de les repérer, à présent !

mardi 11 janvier 2011

Pourquoi l'Asie ?

Derrière cette formulation elliptique se cache une vraie question qui m'a été posée à plusieurs reprises : pourquoi avec choisi l'Asie comme cadre de l'histoire de Soren ?
Tout d'abord, afin qu'il n'y aie pas de confusion, il ne s'agit pas véritablement de l'Asie, même si Aposphir ressemble effectivement à la Chine médiévale. Ensuite, il y a en Orient des peuples fascinants par leur singularité, par la foule d'éléments culturels qui les séparent de nous, cette complémentarité qui fait la richesse de l'humain. Dans l'impossible quête de l'idéal qui anime le coeur des hommes, nous avons tendance à mettre sur un piédestal les peuples qui s'éloignent le plus de ce que nous connaissons : je n'échappe pas à cette tendance, bien que j'aie conscience de son caractère utopique. Enfin, la Chine et le Japon constituent deux entités culturelles que ma (longue) pratique des arts martiaux et mon (bref) apprentissage du chinois m'ont rendu familières, d'où mon choix.
Pour finir, je dirai que le monde d'Aeviris est vaste et riche en surprises, qu'on y trouve des populations fort dissemblables, ce dont les volumes à venir vous convaincront, je l'espère.

samedi 8 janvier 2011

Parlons un peu d'avenir...

Si tout se déroule comme prévu, le second volume des aventures de Soren devrait voir le jour fin 2011 (Septembre, dans l'idéal) mais il y a tant de paramètres qui interviennent que je ne puis le garantir : c'est en tout cas l'objectif.
D'un point de vue plus général, cette saga devrait compter six tomes, lesquels s'écrivent en parallèle au fur et à mesure que l'histoire avance : en effet, si la trame générale a été construite avant même que ne débute la rédaction d'Une ombre plus noire que la nuit, je m'autorise néanmoins des réajustements, de menues transformations par-ci, par-là, notamment au gré des remarques de mes lecteurs.
Après tout, la publication d'un livre ne repose-t-elle pas fondamentalement sur un partenariat, entre l'auteur et le lecteur, réunis à l'une et l'autre extrémité du processus d'écriture ?