mardi 28 avril 2020

Des magiciens...

Nous sommes des magiciens... si ! Avec les mots, par exemple ! Figurez-vous que, il y a quelques secondes et par le pouvoir de la lettre "s", je viens de transformer "singulier" en pluriel... 😆

Sinon, nous avons aussi révolutionné la perception du masque. Si ! Avant, quelqu'un qui débarquait masqué dans un lieu public était vu comme un criminel : aujourd'hui, c'est l'inverse ! 😅

Des magiciens, je vous dis !

samedi 25 avril 2020

Une grande décision...

Comme je vous tiens au courant de tout, voici la grande décision que j'ai prise : je vais simplifier mon style d'écriture. Si. Conscient d'écrire comme au XIXème siècle alors que je m'adresse à un public du XXIème, je me suis résolu à m'adapter. Oh, rassurez-vous : ce sera toujours du "José Raymond", mais allégé, épuré (oh purée !) pour mieux dire. Sur quelles bases ? Et bien, après avoir questionné certains lecteurs, j'ai retenu les points suivants : le subjonctif imparfait est une gêne pour certains ; les phrases trop longues sont parfois dures à suivre ; la fréquence des adjectifs ne sert pas l'efficacité du récit. 
Le premier roman concerné sera "En lisière du mal", que je suis en train de finaliser : je joins un extrait ci-dessous^^
Mais que les amoureux du langage fleuri soient sans crainte : cette version "light" sera réservée aux écrits contemporains, le style "riche" sera désormais l'apanage des écrits relevant du médiéval-fantastique.

ça donne ça :

"Lorsque Lucie reprit ses esprits, elle n’osa ouvrir les yeux. Tant qu’ils demeuraient clos, il lui restait un espoir que toute cette histoire puisse n’être qu’un mauvais rêve. C’était puéril et un peu stupide, elle le savait. Elle ne pourrait se cacher éternellement derrière ses paupières, à la façon des autruches qui plongent leur tête dans un trou.
Lorsqu’elle en eut trouvé la force, elle laissa de nouveau le réel entrer. Malheureusement, il n’avait pas changé d’un pouce : elle se trouvait toujours dans la mystérieuse pièce aveugle cachée dans les entrailles de l’hospice de Mâcon. Yvain était là, les yeux fixés sur elle.
« Vous vous êtes évanouie. », lui dit-il devant l’air déboussolé qu’affichait la jeune femme.
Elle soupira : « Bon, et que faisons-nous maintenant ? Je suppose que nous ne pouvons pas attendre ici que le problème se règle tout seul ? », glissa-t-elle avec un pâle sourire.

mercredi 22 avril 2020

Evadons-nous un peu... ou pas !

Se changer les idées... important, ça, l'évasion, durant les heures sombres que nous traversons. Du coup, je me dis : et si je regardais une ou deux séries ? Je choisis un des épisodes de la dernière série de "Black Lightning" : la ville de Freeland, sous le couvre-feu à cause d'un virus... mouais... du coup, je passe à un épisode de "Mars", dans lequel ils découvrent... un virus qui se propage très vite et conduit à une quarantaine... 
Aaaaah, il n'y a pas à dire : ça fait du bien de s'évader un peu de la réalité, non ?!

dimanche 19 avril 2020

Une question en passant...

Le directeur d'une chaîne d'information peut-il dire à sa présentatrice : "Mets tes bas pour ta météo ?" 🥳

Voilà.

mardi 14 avril 2020

co-vidis ?

Ce titre ne fait pas référence à l'organisme de crédit, mais bien à la locution latine "Quo vadis ?", signifiant "où vas-tu ?" et titre d'un célèbre film. Je ne sais pas où nous allons, mais cette épidémie fait fleurir de bien curieuses perles. Je m'explique. Je voulais vous faire partager un texte d'une rare intensité, aperçu aujourd'hui au détour d'un reportage sur les restaurants et magasins fermés. D'aucuns diront peut-être qu'il est puéril de s'attacher à ce genre de détails dans les circonstances que nous traversons, mais je pense à l'inverse que tout est bon pour sourire, surtout dans les circonstances que nous traversons. Voici le texte du papier mis en devanture d'un restaurant (véridique) : 

"Fermé pour fermeture. Nous réouvrirons à l'ouverture"

Passons sur le fait que "réouvrir" ne soit pas la forme correcte reconnue par l'Académie (qui prône l'usage de "rouvrir") pour nous concentrer sur le message en lui-même, que Mr de Lapalisse n'aurait pas renié. En fait, ce que son rédacteur a voulu signifier, la quintessence profonde de ce panonceau artisanal tient en un mot : "Fermé"