jeudi 16 novembre 2023

Avalanche...

 J'entends tellement de perles et de coquilles à la radio que je ne sais plus où donner de la tête, dans les publicités où chez les humoristes. 

"Vous voulez préparer Noël en avance ?", propose une annonce : ah parce qu'il y aurait donc une autre façon de préparer ?! "Pré", c'est tout de même explicite comme préfixe, non ?

"Vous pouvez multiplier vos intérêts" dit une voix, et l'autre ajoute "Voire décupler !", comme si c'était sans commune mesure : décupler, c'est toujours multiplier... c'est juste "fois 10", quoi.

"Faut pas trop abuser des bonnes choses" : abuser, c'est forcément trop. On ne peut pas "abuser assez", même si on entend souvent "j'ai assez abusé de votre patience". Le "assez" porte sur la durée de l'abus, dans ce cas-là, non sur son intensité.

Bref, c'est la fête !

jeudi 2 novembre 2023

La presse en parle !

 Merci à Maryse Amélineau de Mâcon Infos pour ce bel article, à l'occasion de la sortie de mon dernier livre, Cherokee Balboa, quatrième volume des enquêtes d'Avril et Scot :) 


http://www.macon-infos.com/fr/culture/creations/40660-livre-cherokee-balboa-le-nouveau-polar-dejante-de-jose-raymond-macon


dimanche 8 octobre 2023

Cherokee Balboa : Avril et Scot tome IV enfin dispo !

 

Grande nouvelle : le tome 4 des enquêtes d'Avril et Scot, intitulé "Cherokee Balboa" est désormais disponible sur Amazon, en format papier et numérique. Il y a eu du retard, certes, mais la contrepartie, c'est que je prépare une soirée spéciale, peut-être en mars 2024, près de Mâcon, avec un tas de surprises : je vous en dirai plus quand les contours en seront plus nets.
En attendant, pour ceux qui brûlent de connaitre la suite :
 

 

mercredi 4 octobre 2023

Les définitions de l'impossible : suite

 En cherchant des informations sur une unité de mesure ancienne nommée "poisson", je suis tombé sur cette définition qui vaut son pesant de cacahuètes : 

En mécanique des milieux continus, le coefficient de Poisson ou coefficient principal de Poisson, noté ν, est une constante élastique mesurant la contraction d'un matériau perpendiculairement à la direction de l'effort appliqué. Il est égal à l'opposé du ratio entre la déformation transversale et la déformation axiale. Sa valeur est comprise entre −1 et 0,5, et est le plus souvent positive. Les matériaux ayant un coefficient de Poisson négatif sont dits auxétiques

 

C'est tout de suite PLUS CLAIR, non ?!!!

samedi 23 septembre 2023

Occasion de se réjouir ?

 Hier, en flânant parmi les rayons d'un bouquiniste mâconnais, j'ai eu la surprise de trouver 3 de mes livres ainsi présentés. (les 2 éditions d'"Une ombre plus noire que la nuit" et "Le rempart de jade", volumes 1 et 2 du cycle de Soren Dajymo). Passée la joie première, il m'est revenu en mémoire un échange avec Philippe Bouin, auteur Bourguignon de polars à succès (avec lequel j'ai eu le plaisir de partager divers salons et déjeuners), lequel avait posé la question suivante : est-ce une bonne nouvelle ? 

Car, si le livre est visible, sa présence parmi les occasions indique que quelqu'un s'en est débarrassé... Certes.

Néanmoins, comme en toutes choses, j'ai choisi de voir le versant ensoleillé : un livre est fait pour vivre et circuler, peu importent les modalités de cette existence secondaire. Donc oui, cette découverte m'a fait plaisir. D'autant que mes livres avaient de prestigieux voisins : J. K Rowling, Stephen King et même Philippe Bouin 😉

lundi 28 août 2023

Si, ça compte !

 Pas la taille, pour une fois, mais l'orthographe. Si. Parfois, à  une ou deux lettres près, on vit une tout autre expérience. Un exemple ? D'accord.

"Il confie ses enfants" (du verbe confier) parle d'attention parentale et de bienveillance, tandis que "Il confit ses enfants" (du verbe confire) évoque des pratiques culinaires dignes des contes des frères Grimm !

Un autre ? Très bien. Si la phrase "Les professeurs célibataires aiment la rentrée"  parait anodine, remplacez "rentrée" par "rentrer" et l'histoire devient tout de suite beaucoup plus équivoque...

Pour finir, je citerai (approximativement) Avril Jackson Tucker (l'un des deux protagonistes de mon prochain roman [Cherokee Balboa, volume 4 des enquêtes d'Avril et Scot]) : "Cinq ans de mariage" et "cinquante mariages", ça a beau sonner pareil, ce n'est pas du tout la même tambouille...

jeudi 13 juillet 2023

Hors service

 Hélas, mon actualité médicale risque de pas mal m'occuper durant cet été : je ne communiquerai donc pas beaucoup. La sortie du volume 4 d'Avril et Scot aura lieu en septembre, je pense.

Pour vous laisser sur une touche amusante, je vous partage cet intitulé d'une chambre d'hôtel qui m'a fait rire : un nouveau concept ! 😄

Bon été à vous !

 


 

 



mercredi 28 juin 2023

Déconvenue ou des cons venus ?

 Vous connaissez déjà ma fascination pour le français, ce en toutes circonstances. Comme ce matin, dans un laboratoire d'analyses médicales : jetant un œil à mon ordonnance, je vois stipulé en bas : "apporter les résultats lors de votre hospitalisation à l'hôpital"...

Pléonasme à la limite de la magie, créant ainsi la potentialité (improbable, certes, mais tout de même !) d'une hospitalisation ailleurs qu'à l'hôpital... 

Comme cette "infection pulmonaire aux poumons", que j'avais captée un jour dans une discussion de bar...

Pour être honnête, je dois vous dire que j'en ai fait un beau moi-même, très précisément le 27 mars au soir : hospitalisé (à l'hôpital, donc) en urgence, le toubib m'annonce : "Vous avez fait un AVC". (Accident Vasculaire Cérébral, pour mémoire).

Je le fixe, incrédule, et demande : "Au cerveau ?"

Là, je salue le professionnalisme de ce docteur, qui a eu la bonté de ne pas éclater de rire et de conserver une "poker face" impeccable : certes, j'avais des "circonstances exténuantes" comme disait Coluche, mais bon, les chances qu'un truc cérébral concerne le cerveau sont tout de même assez élevées...

vendredi 9 juin 2023

Avril et Scot IV : la couverture !

 En guise de teaser, voici déjà le projet de couverture, élaboré en collaboration avec mon ami Maxime Bouchot : ça claque, non ? :) Et ce visuel donne déjà pas mal d'indices sur la localisation, l'intrigue et le caractère notablement décalé de l'ensemble ! 😂

 



jeudi 25 mai 2023

genré ou pas ?

 A l'heure où les questionnements identitaires fleurissent comme autant de bourgeons sur les âmes hésitantes des jeunes générations (Homme ? Femme ? Non-binaire ? Non-genré ? Trans ? Etc.), j'aimerais poser LA question de fond, celle qui ne tranchera rien ni n'aidera personne, juste pour le plaisir de jouer avec les mots. La voici :

Vaut-il mieux être "Une homme infâme" ou "Un femme homme nue" ?

Vous avez 8 heures 😆 

 

jeudi 18 mai 2023

Cherokee Balboa : Avril et Scot IV

 Alors que la sortie du volume IV des enquêtes d'Avril et Scot approche, je me suis dit qu'un petit extrait s'imposait : le voici 😁

« Je te virerais tout ça mains nues, mille otaries, moi… », grommelai-je dans un latin surréaliste.

Avril tiqua: « comment tu dis ? », me lança-t-il, avec une nuance d’incrédulité dans la voix.

« Quoi ? Mains nues mille otaries ? »

« Oui, ça. Elle veut dire quoi cette expression, selon toi ? », me demanda-t-il en me fixant avec intensité, comme s’il s’attendait à ce que des diamants jaillissent de mes narines.

« Eh bien… les otaries ont les mains nues, pas vrai ? »

« Ouiiiii ? », m’encouragea-t-il.

« Elles envoient des claques avec leurs nageoires, d’accord ? »

« Indéniablement… », convint l’Indien, fasciné.

« Eh bien voilà : ça veut dire « si tu ne dégages pas, je te vire à grands coups de pompe dans le cul. Mais avec les mains. C’est pas ça le sens ?»

Tucker acquiesça avec un rictus tordu à la De Niro : « Etrangement et bien que je brûle de te dire le contraire, si. », m’accorda-t-il à contrecœur, à mi-chemin entre la déception et l’admiration. 

lundi 3 avril 2023

René va biiien !

 Pardon de parodier ainsi la douce Céline, mais c'est pour la bonne cause. J'ai été un peu distant ces temps-ci et m'en excuse.. mais bon, j'ai fait un avc lundi dernier et je suis déjà de retour, avouez que c'est faire preuve de conscience professionnelle ! Non, ce n'est pas un poisson d'avril : j'aurais préféré. De la tension d'avril, à la rigueur (même si c'était encore en mars, techniquement mais chuuut !).

Je vous avais promis un extrait des enquêtes d'Avril et Scot, volume IV. Le voici.

Comme il fallait bien réagir et que, visiblement, nous étions dans une impasse, je tentai finalement, sans grand espoir : « Vous avez un vétérinaire dans ce trou perdu ? ».

Etrangement, ils en avaient un. Enfin la variante locale : un vétérinaire-mécanicien.

Si, ça existe.

La preuve[1].

Après tout, rafistoler des bagnoles ou des iguanes, c’est du pareil au même : c’est toujours plus ou moins un problème de pompe ou de tuyauterie, au final. Il n’y a guère que le carburant et les déchets qui changent. Et la difficulté de trouver des pièces de rechange sur les iguanes, bien sûr.

« Ernesto répare tout, du deux-roues aux quatre pattes », annonçait fièrement l’écriteau, sur la façade du hangar métallique dans lequel ledit Ernesto avait installé ses locaux. L’intérieur relevait de la schizophrénie pure et simple : à gauche, un local vitré contenant des instruments médicaux, dans le genre blanc-cassé, au centre duquel trônait une table d’opération chromée ; à droite, des étagères et des meubles en métal noir-crasse, disposés autour d’un pont pour soulever les voitures, chromé lui-aussi.

Si le toit du hangar n’en avait empêché la vue, le tout depuis le ciel aurait évoqué une sorte de symbole Yin-Yang, version jantes alu.

« Auto ou véto ? », nous lança de but en blanc le maître des lieux, en nous montrant alternativement la gauche et la droite. Cet homme avait un physique étrange, très rigide, les cheveux noirs et coupés au bol, une blouse blanche couvrant son corps jusqu’aux genoux. Un Playmobil mexicain !, pensai-je en mon for intérieur.  Oune plémobil !, ricanai-je encore.



[1] Ne rigolez pas : un jour, en Bretagne, j’avais repéré un « café-charcuterie » qui m’avait intrigué. Je voulais y entrer en criant « un café et un bout de couenne ! » mais le regard peu amène de l’ogresse qui tenait l’endroit m’en avait dissuadé…

vendredi 3 mars 2023

en libre-service ?

 

 Une personne que je connais m'a rapporté dernièrement une magnifique anecdote, qui en dit long sur le fonctionnement de certaines personnes. Il se promenait en ville un jour de pluie lorsqu'il s'arrêta dans une pharmacie. Comme il se doit en pareil cas, il plaça son parapluie dans le porte-parapluies situé sous le porche.

Alors qu'il faisait la queue, il vit une vieille dame quitter la pharmacie et prendre son parapluie. Pas celui de la dame, non : le sien !

Il sortit donc l'interpeller en ces termes : "Madame ! Vous vous trompez : c'est le mien, celui-ci !", lui dit-il, persuadé qu'il s'agissait d'une simple erreur.

Elle lui répondit alors tout naturellement ; "Ah ben oui, mais je n'en ai pas, moi !", limite scandalisée qu'il pût ainsi avoir l'outrecuidance de laisser une vieille dame à la merci des éléments...

Fantastique...

samedi 25 février 2023

Brève de comptoir en direct...

 Alors que je m'efforce d'avancer la rédaction du tome 4 des enquêtes d'Avril et Scot (je mettrai un extrait bientôt), j'ai entendu cet échange entre deux personnes, au bar :

"Oh, bonjour, ça faisait longtemps !"

"Ah ben, depuis que j'ai fait mon embolie pulmonaire au poumon, oui."

Magnifique, non, d'être capable de sous-entendre qu'une embolie pulmonaire pourrait toucher une autre zone que le poumon... Du coup, cela nous porte à rêver d'une migraine du pied, ou d'une gastro du biceps...  J'allais écrire une "diarrhée verbale ?" mais ça, ça existe déjà... et je ne manque pas d'échantillons en ce moment même, hélas... 😂

mardi 7 février 2023

Grève et orthographe...

 Nouvelle journée de crémation de palettes et de rôtissage de saucisses aujourd'hui.

Ce midi, en passant sur un grand rond-point de Mâcon, j'ai vu que de nouvelles fleurs avaient poussé parmi les autres : faites de bois et de carton, elles resplendissaient de signes alphabétiques plus ou moins bien exécutés (certains avaient même déjà été mis à mort) annonçant le détail des festivités. 

L'une d'elles, plus revendicative que les autres, annonçait fièrement : 

"On payra pas les guerres à Macron !" (SIC)

Je comprends. Effectivement, payer les guerres du président ne serait d'aucune utilité à l'auteur de ce pamphlet... quelques cours de français, en revanche...😂

mardi 24 janvier 2023

Retombée des nuits de la lecture

 Voici le texte d'un article paru ce jour dans le JSL (merci Laurent !) :

La nuit de la lecture s’est tenue samedi soir au château Marie Darmet, rue de Paris, à l’instigation de l’association Polysémie Contemporaine et le public a été au rendez-vous de ce lieu peu connu. Des textes ont été lus, en rapport avec l’histoire du lieu, José Raymond, historien, écrivain, animateur pédagogique des musées de Mâcon a confié une nouvelle très appréciée de l’auditoire et au total sept personnes ont lu de beaux textes. « Proses et poésies ont dérangé cette tranquille soirée de lecture » se réjouit Nicoletta Kara-Mitcho, présidente de Polysémie. Un beau rendez-vous au château.

 Ravi que le texte confié à Nicoletta ait plu à l'auditoire. En revanche je ne travaille plus au musée des Ursulines depuis 2013, date à laquelle j'ai intégré les archives municipales de Mâcon, mais bon, pas grave. Si vous êtes curieux de lire ce texte, il s'agit de la nouvelle "Le génie d'Eusébio", parue dans mon recueil de nouvelles Touchez pas au réel, paru en 2015, que vous pouvez trouver ici : 

https://www.amazon.fr/Touchez-pas-reel-futuristes-fantastiques/dp/150786003X

 


vendredi 13 janvier 2023

NUIT DE LA LECTURE 2023 à Mâcon

 

Dans le cadre de cet évènement national, la Compagnie Le Théâtre de l'Inattendu procédera à une lecture de textes (dont celui de ma nouvelle "Le génie d'Eusébio", laquelle a naguère fait l'objet d'une adaptation en court-métrage par Philippe Delay, des Optiques en folie), avec projection d'images et ambiance garantie : lampes de poche, vêtements chauds et sang-froid conseillés ! 

Merci de réserver au 06 67 04 79 15

Samedi 21 janvier à 19h.