lundi 30 mars 2020

Confinement et cinéma

En ces temps troublés, j'ai décidé, entre autres activités, de faire découvrir à mon fiston tous les trésors que je lui gardais en réserve jusqu'à ce qu'ils soit en âge de les apprécier : Starwars, X-Men, Avengers et j'en passe. Et bien m'en a pris, car j'ai eu droit à deux perles fantastiques. 
La première : il y a quelques jours, je lui annonçais (de ma voix cassée par la toux) le titre du film que nous allions regarder, à savoir "L'Empire contre-attaque". Il me regarda bizarrement et reprit "Jean-Pierre contre-attaque ?!"
La seconde date d'hier : je lui avais énuméré différents super héros DC et, en guise de conclusion, il m'a lancé : "J'aime bien "Rondeurs Woman"" ! Outre un bon fou rire, sa prononciation m'a évoqué des images des femmes plantureuses peuplant les peintures baroques et il m'a fallu résister à la tentation de lui répondre "Tu t'es trompé de siècle, fiston !". Pour cette éducation là, il est encore un peu tôt...

mardi 10 mars 2020

Alors ça, pour une surprise... !

J'étais sur le point d'écrire "une silhouette anthropomorphe" lorsque je me suis demandé s'il n'y avait pas là un rien de pléonasme. J'ai donc vérifié l'étymologie du mot "silhouette", et ce que j'ai découvert m'a laissé bouche bée : 

Par antonomase, du patronyme d’Étienne de Silhouette (1709-1767), contrôleur général des finances sous Louis XV. À cause de ses projets inaboutis de réformes, son nom fut attaché à ce qui était mesquin ou inachevé. Furent appelées « à la Silhouette », les culottes sans gousset, ainsi que les portraits tracés puis découpés d’après l’ombre du visage, à la mode à l’époque. Cette mode des « découpeurs de silhouette » dura quelques décennies et le nom commun silhouette, reconnu en 1833 par l’Académie française, devint un nom d’envergure internationale.

Ah ben merde, alors ! A l'instar de Vespasien pour les toilettes du même nom, du préfet Poubelle ou du comte Sandwich, le nom de Monsieur Silhouette est donc rentré dans l'usage courant...