dimanche 27 septembre 2020

Publicités affligeantes...

Ces derniers temps, vous n'avez pas pu manquer l'un de ces spots radio qu'on nous martèle, dans lequel se trouve la phrase suivante : "un euro, c'est un euro, et zéro euro, c'est zéro euro."... ouais... est-ce qu'on peut dire tous ensemble qu'on touche vraiment le fond, là ? Alors c'est ça la pub d'aujourd'hui ? Énoncer des platitudes qui eussent fait le bonheur de Mr de Lapalisse ? Ou encore balancer des impossibilités sémantiques, comme le fameux "même mouillés, ils sont secs !" ou, plus récemment "réservé à tous.". Oui car ce n'est pas possible, d'être réservé à tous : on dit "pour tous", en français, ou "réservé à [groupe de couillons concernés par l'offre]", mais pas les deux. Et le magnifique "Drive piétons", que j'ai déjà signalé...

Où est le temps de l'intelligence de la langue ? Celui des slogans porteurs d'un vrai message (comme "100% des gagnants ont tenté leur chance") ? Oui, je sais bien que dire n'importe quoi n'empêche pas d'écouler sa camelote, mais que diriez-vous, messieurs les publicistes, de vous creuser un peu plus les méninges au lieu d'enterrer chaque jour un peu plus le génie de la langue française sous la fange de vos aspirations mercantiles ? 

vendredi 18 septembre 2020

ça fait peur...

 En regardant une mini-série sur Netflix ("Unbelievable", très bien faite au demeurant), j'ai réalisé que, en anglais, les mots "le violeur" ("The rapist") et "thérapeute" ("Therapist") étaient terriblement proches... juste un petit espace de différence ! Comme quoi, le manque d'espace peut être vraiment dangereux 😆

dimanche 13 septembre 2020

L'Empereur des regrets

 Et voilà, c'est fait. Je viens tout juste d'apporter la dernière touche au sixième et dernier volume des aventures de Soren Dajymo... débuté en 2010 (par la parution du premier tome, mais le travail a commencé 4 ans plus tôt, en vérité) avec "Une ombre plus noire que la nuit", le cycle s'achève. Ce n'est pas sans une certaine dose de nostalgie que je tournerai cette page, mais je suis cependant content d'avoir mené ce projet à terme, tel qu'il avait été conçu à l'origine : une hexalogie. Merci à tous ceux qui m'ont lu jusqu'à ce terme et qui ont pris la peine de me faire remonter le plaisir qu'ils avaient eu à le faire : sans eux, arriver jusqu'ici eût été bien plus dur. 

Donc, une fois la mise en page et la couverture réalisées (Merci Maxime Bouchot !), il n'y aura plus qu'à le mettre en ligne : ce n'est plus qu'une affaire de semaines, désormais. En espérant qu'il plaira à ceux qui l'attendent, bonne journée à tous !

dimanche 6 septembre 2020

Les manifestations anti-masques...

 Alors que fleurissent en divers pays d'Europe des manifestations anti-masques suite aux mesures prises contre l'épidémie de Covid-19, je repense, par association d'idées, à ces caméras cachées qui avaient été faites dans les années 90 où l'on faisait signer une pétition aux passants parisiens pour protester contre la neige trop abondante... 

Je pensais que nous avions atteint les limites du ridicule. Oui, sauf que là, c'était de l'humour. Parce que, voyez-vous, manifester contre une protection, c'est tout de même étrange, non ? Sous prétexte qu'elle limite notre liberté ? Pourquoi s'arrêter aux masques, dans ce cas ? A quand les manifestations anti-parapluies (n'avons-nous pas le droit de sentir l'eau sur notre peau ?) ? Ou anti-préservatifs ? Après tout, n'est-ce pas exactement comme les masques, une entrave à notre liberté d'attraper et de propager un virus mortel ?

L'humain m'étonnera toujours...