C'est en 1991 que le monde d'Aeviris a vu le jour. Lors d'un cours à la fac particulièrement rasoir de civilisation latine et de mythologie grecque (sujets que j'affectionne pourtant, ce qui en dit long sur l'intérêt du cours...), je commençai à dessiner des cartes et à créer des peuples, leur histoire, etc. Je me perdais volontiers dans les chronologies, les conquêtes, les batailles, absorbé avec délices par mon rôle de démiurge. Dans un premier temps, ce monde n'a eu d'autre but que de servir de toile de fond à un jeu de rôles de mon invention, dans lequel plusieurs groupes de joueurs ont accompli leurs exploits (parmi lesquels Estar Mingült, pour n'en citer qu'un). Après mon premier livre ("l'Autre et le néant"), un recueil de nouvelles de S.-F., j'ai décidé de revenir au médiéval fantastique avec l'histoire de Soren : quoi de plus normal que de me tourner dès lors vers cet univers qui avait déjà fait ses preuves ? Bien sûr, cette nouvelle approche m'a conduit à retravailler certains aspects, d'autant plus que l'histoire de Soren se déroule 1200 ans avant l'époque à laquelle mes joueurs évoluaient.
On me dit parfois que la carte d'Aeviris ressemble un peu à celle de l'Europe : c'est possible, en effet, quoi que totalement involontaire. Une Europe qu'on aurait alors compacté avec l'Asie. Quoi qu'il en soit, une carte des terres visitées sera présentée dans le second volume lors de sa parution (et sur ce blog dès qu'elle sera terminée).
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