samedi 14 janvier 2012

Pensées éparses...

Merveilleux idiome que le français, malgré les pièges multiples de sa grammaire : impératrice des quiproquos et des calembours, notre langue est d'une richesse fantastique.
Dans quel autre langage est-il possible d'être à la fois (tout du moins phonétiquement) "en terre inconnue" et "en terrain connu" ? Ou encore d'éprouver "le plus grand des plaisirs" et "le plus grand déplaisir" ?
Symbiose des contraires et paroxysme de l'ambiguïté...
Et pourtant, force est de constater que les mots qui la composent perdent progressivement leur force, ce qui nous pousse à débiter des incongruités du type : "monter en haut", "descendre en bas", etc., comme si le verbe ne se suffisait plus à lui-même. Que dire, par exemple, du très répandu : "prévenir à l'avance" ? Existerait-il donc une autre manière de prévenir ?
Mais les verbes ne sont pas les seuls à être atteints. Prenez par exemple  l'expression  "Il y en a certains", qui contient deux fois la même idée (c'est soit "il y en a...", soit "certains", mais en aucun cas les deux), ou encore le tristement fréquent : "à mon avis personnel"... comme si nous avions la possibilité de fournir un avis impersonnel ! 
Ne vous méprenez pas : je ne m'érige pas en donneur de leçons, loin de là. Je constate et regrette, voilà tout. Non, je préviens (à l'avance, donc, hihi^^) aussi. Pour finir, je dirai que l'on m'a parfois reproché un niveau de vocabulaire élevé dans mes écrits, ce à quoi j'objecte : les dictionnaires sont nos amis :)
Bonnes lectures à tous !

2 commentaires:

pulsart a dit…

Je dois avouer que j'ai appris l’existence de plusieurs mots grâce à ton roman José :)

Aeviris a dit…

J'en suis ravi :)